La prise de pouvoir à l’Assemblée de Corse choque les politiciens et observateurs français
Détestation
Bon , les français nous détestent. Nous sommes leur paillasson depuis la fin de leur Empire colonial. Pourquoi ? Parce qu’on ne plie pas, parce que notre nation vit. L’identité passe par son aspect le plus visible: la langue. Nous sommes corses et nous parlons notre langue. Nous chantons notre hymne, et célébrons notre histoire. Tous les politiciens français de Fillon à Le Guen s’indignent du protocole choisi jeudi pour l’installation de l’Exécutif discours en langue corse, hymne,serment) Ils en appellent au rétablissement de l’ordre linguistique et colonial. L’Article 2 est invoqué: la langue de la République est le français. Que comptent-ils faire ? Envoyer la troupe, de nouveaux instituteurs pour éradiquer cette langue honnie ? Les Français nous détestent mais veulent nous garder pour que nous soyons les souffre douleur éternels de leur République obsolète.
décalage
En Europe, cette réaction de crispation étonne. C’est la France qui est incongrue, avec sa seule langue officielle, son refus de partager les compétence avec des territoires ou des nations minorées.
Valls devrait savoir que sa langue paternel est co officielle en Catalogne. Cette tempête médiatique indique aussi le décalage des opinions. En Corse, cette réaction de la France choque et braque tout le monde. L’opinion publique corse n’est pas celle de la France. D’ailleurs, les affidés corses des partis français qui s’indignent sont souvent sur la même ligne que les nationalistes concernant la langue ou la réforme de la Constitution. On observera leur silence gêné. Lorsque les opinions publiques, le vocabulaire, les références se séparent , c’est le début de la sécession. La France apparaît de plus en plus aux Corses comme un pays bizarre, avec des élites hostiles et un destin qui diverge du notre.
A nostra nazione hè viva
Par conséquent , malheureusement, ce non respect séculaire de la France pour notre peuple a entraîné le rejet et le non respect de ses symboles. Ainsi de cette « Marseillaise » qui nous choque de plus en plus. ou de ces drapeaux brûlés.