(CORSE MATIN) Discrets sur l’événement politique intervenu dans l’île dimanche soir, les médias nationaux se sont agités lors de l’installation de la nouvelle majorité territoriale. Entre romantisme et réalité, pour le meilleur et (souvent) pour le pire
Focalisée sur le séisme électoral du Front National que les sismologues du journalisme prévoyaient d’une amplitude inouïe (relativisée aujourd’hui), la presse parisienne a ressenti la prise de pouvoir nationaliste dans l’île seulement comme une petite secousse tardive. Il a fallu attendre les dernières heures avant le troisième tour de cette élection territoriale pour que l’information franchisse enfin la mer.
Mais la presse nationale n’hésite pas non plus à retenir aussi la notion d’indépendance pour la Corse, à l’instar du journal Ouest-France qui évoque « le début d’une nouvelle ère indépendantiste sur l’île de Beauté », alors que, invité hier matin de l’émission de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, Jean-Guy Talamoni a relégué ce concept au second plan. Ce qui n’empêche pas la chaîne d’information en continu de s’étendre sur l’indépendance, alors que sa concurrente I-Télé, présente, elle, malencontreusement sans doute, le leader de Corsica Libera comme « le président de l’assemblée nationale corse ».
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