Un parti fondamentaliste vainqueur des élections en Tunisie, la charia annoncée comme la future loi fondamentale en Libye par un chef de gouvernement provisoire qui s’était illustré comme ministre de la justice de M. Khadafi, deux « révolutions de printemps », une guerre menée par l’OTAN tout l’été et jusqu’au début de l’automne pour en arriver là. Le jeu en valait-il la chandelle ? Certains pays et non des moindres, l’Inde par exemple, dont le caractère démocratique ne peut être mis en cause, ont considéré publiquement et officiellement que l’on ne devait pas s’ingérer militairement dans les affaires d’une autre nation au motif qu’il y a toujours une bonne raison de combattre, par exemple la lutte contre un régime dictatorial, la libération de la femme, l’intolérance religieuse… Un très haut responsable indien m’indiquait récemment que nos buts de guerre en Libye pouvaient tout aussi bien nous faire combattre un bon tiers de la planète. Il reste à espérer qu’en Tunisie comme en Libye, une folie n’en remplacera pas une autre et que l’on permettra quoi qu’il arrive l’alternance démocratique tout en interdisant que des lois soient proclamées a priori au motif qu’elles seraient celles de Dieu avant même que le peuple n’ait pu donner librement son avis.Blog Paul Giacobbi
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