(CORSE MATIN) C’est le pronostic de Paul Giacobbi : la droite ne « fera pas le poids » et « l’union de façade » des nationalistes ne convaincra pas. Le président de l’exécutif, lui, est en mode sondage. Mais avec une méthodologie fiable. La sienne
Coupe-papier entre les doigts, qui tourne avant d’aller se ficher dans le minuscule bloc de post-it qu’il tient dans une main, stylo dans l’autre qui trace des traits de diverses épaisseurs – ceux du Padduc n’ont pas réussi à lui enlever ce tic – Paul Giaccobbi n’a pas beaucoup fermé l’oeil ces dernières 24 heures.
Pourtant, le contrat est rempli. Et le pronostic fait par « votre serviteur » est fidèle, celui-là, aux chiffres avancés. Paul Giacobbi s’était crédité de 25 000 voix, il en aura cumulé 24 686. Le tout salué par un laconique : « Il y a toujours des surprises dans un sens ou dans l’autre. Mais la vraie surprise, c’est que l’on nous promettait que nous serions quatrièmes et que Gilles Simeoni caracolerait en tête, or c’est nous qui sommes en tête« . Pour le coup, il jubile. En son for(t) intérieur.
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