Ce que nous redoutions est arrivé : la désunion des socialistes aura pour première conséquence qu’aucun élu appartenant à cette sensibilité ne siègera à l’assemblée de Corse les deux prochaines années.
La deuxième conséquence, beaucoup plus grave, est de réduire la coalition de toutes les forces progressistes autour de la candidature de Gilles Siméoni aux seules formations nationalistes. Les forces conservatrices, qu’elles soient de gauche ou de droite, parfois associées, qui ont conduit notre Île à la situation désastreuse que nous connaissons, peuvent de ce fait espérer conserver le pouvoir.
Il faudra, le moment venu, établir clairement les responsabilités de cette situation, et remettre en chantier la construction d’une gauche débarrassée des scories du clanisme et du clientélisme.
Pour le moment il faut faire front, et s’engager clairement pour assurer la défaite des forces conservatrices : aussi nous appelons toutes celles et tous ceux qui se sont réfugiés dans l’abstention ou qui, à gauche, sont hélas assurés que leur suffrage ne débouchera pas sur l’élection de leurs représentants à l’assemblée de Corse, à voter pour la seule liste progressiste restant en lice, la liste conduite par Gilles Siméoni.