Plus de 2.000 perquisitions administratives ont été menées et plus de 210 personnes placées en garde à vue, dans le cadre de l’état d’urgence décrété après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, a annoncé mardi le Premier ministre Manuel Valls.
« Nous sommes à plus de 2000 perquisitions administratives qui ont été menées depuis la mise en place de l’état d’urgence.
Elles ont permis de saisir 320 armes, dont une trentaine d’armes de guerre.
Plus de 250 procédures judiciaires ont été initiées suite à ces perquisitions, plus de 210 personnes ont été placées en garde à vue », a déclaré Manuel Valls sur Europe 1.
Selon lui, « cela prouve bien que ces perquisitions ne sont pas dues au hasard et qu’elles permettent d’étayer des soupçons objectifs ».
L’état d’urgence, qui permet en particulier de mener des perquisitions administratives sans l’autorisation d’un juge, a été voté par le Parlement pour trois mois, jusqu’au 26 février.
Manuel Valls n’a pas écarté mardi la possibilité d’une prolongation de cet état d’urgence au-delà de cette date.