(CORSE MATIN) Face aux caméras de corsematin.com, le maire de Bastia et leader de la liste Femu a Corsica s’est appuyé sur les « fondamentaux nationalistes » pour porter le message des « modérés ». But affiché : conquérir l’assemblée de Corse
Entre le tournage d’un clip de campagne et un meeting, il court, Gilles Simeoni. Cette campagne, justement, qui n’a jamais trouvé son rythme, plombée dans ses dernières semaines par les événements de Paris, le leader de Femu a Corsica veut l’animer jusqu’au bout en portant « l’espoir d’une nouvelle donne », notamment devant les caméras de corsematin.com et sous les questions de Roger Antech et Paul Ortoli.
Ce rôle, comment Gilles Simeoni l’a-t-il vécu ? « Dans la construction. Nous avons soutenu certains dossiers, notamment ceux partagés par une large majorité comme la coofficialité, le statut de résident, le volet constitutionnel. Mais nous avons été dans l’opposition en votant systématiquement contre le budget et en combattant certaines pratiques et dérives, notamment auprès du personnel de la CTC. » Un positionnement qui a renforcé la voix nationaliste au sein de l’assemblée. Voix nationaliste qui n’a pourtant pas été entendue dans son intégralité par le leader des modérés lorsqu’il a fallu prendre la citadelle bastiaise en écartant Corsica libera.