(Unità Naziunale Publié le 5 aout 2018) Revue de presse : Le président de l’exécutif corse Gilles Simeoni a renoncé dimanche à débattre aux journées nationalistes de Corte où les indépendantistes ont appelé à une nouvelle stratégie face à Paris.
A la tribune un seul député nationaliste, Michel Castellani, est finalement venu. Jean-Félix Acquaviva était présent aux journées mais n’a pas débattu et Paul-André Colombani était « excusé pour raison personnelle ».
Ce dimanche, lors de la deuxième journée des Ghjurnate di Corti, a eu lieu le débat prévu entre les élus de la Corse et le public. Mais Gilles Simeoni, Jean-Christophe Angelini et Jean-Félix Acquaviva ne sont finalement pas montés à la tribune. Les trois élus ont déclaré que cela n’avait pas de lien avec la présence de Charles Pieri a cette même tribune, mais était dû au changement de dernière minute concernant la configuration du débat.
Le débat Pè a Corsica a tourné autour de l’agriculture, de l’environnement et des transports.
Lionel Mortini et Joseph Colombani, présidents de l’Odarc et de la FDSEA, sont tour à tour revenus sur la Politique agricole commune (Pac) dont la nouvelle mouture commencera en 2021.
Jean-Guy Talamoni a assuré que « dans la perspective de la nouvelle séquence qui devra s’ouvrir dès septembre, il est indispensable que notre majorité prenne le temps qu’il faudra pour débattre et définir une nouvelle stratégie, commune et efficiente » face à Paris.
« Quel que soit le sort de la révision constitutionnelle française à la rentrée prochaine, et quelle que soit la place éventuelle de la Corse dans ce texte, il est parfaitement clair que nous ne le reconnaîtrons jamais comme notre loi fondamentale », a-t-il affirmé, assurant que « l’indépendance est la seule espérance ».
Soutien de Carles Puidgemont
Un message vidéo de soutien et de remerciement de l’ex-président indépendantiste de la Catalogne destitué par Madrid, Carles Puidgemont, a été diffusé.
S’exprimant en français, il les remercie pour leur soutien clair et indéfectible « pas seulement à la Catalogne, mais surtout à la démocratie » dans « les douloureux moments », tout en les assurant de son soutien en retour. Et clame sa conviction dans l’avènement du droit des peuples à l’autodétermination et dans la création d’une Europe « fondée sur la diversité des peuples et des nations ».
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(Unità Naziunale Publié le 4 aout 2018) Samedi ont été inaugurées les journées internationales de Corte. Cette année une thématique forte : « Construire la paix ». Une dizaine de délégations sont présentes. Parmi elles les indépendantistes catalans qui souhaitent organiser un nouveau référendum sur l’indépendance vis-à-vis de l’Espagne.
« Nous avons la majorité absolue au Parlement, mais il faut encore être plus nombreux. On parle de mettre en œuvre la République que nous avons proclamée avec des actes de désobéissance civile. Et nous espérons pouvoir refaire un référendum d’indépendance, qui cette fois nous serait accordé », explique Concita Bosc, membre de l’association Corse Catalogne.
Plus d’une dizaine de délégations indépendantistes sont présentes à Corte à l’occasion des journées internationales. Elles ont une problématique commune : la demande de reconnaissance du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
A côté des habituelles délégations étrangères sarde, basque, catalane, Azawad… qui restent, année après année, fidèles au rendez-vous, deux invités d’honneur : la Kanaky-Nouvelle Calédonie et la Polynésie.
Discours de la Présidente de Sulidarità, Katty Bartoli sur ce lien
Soutien à tous les prisonniers politiques dans le monde
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(Unità Naziunale Publié le 30 juillet 2018) Bilan et perspectives : c’est le programme annoncé des Ghjurnate Internaziunale di Corti (les Journées internationales de Corte) qui se dérouleront les 4 et 5 août prochains, réunissant différents courants nationalistes, indépendantistes et autonomistes.
Il s’agira de débattre sur les dernières élections territoriales en Corse et d’aborder les revendications nationalistes qui n’ont pas été prises en compte par le gouvernement français (amnistie pour les prisonniers, co-officialité de la langue Corse…).
« Nous souhaitons une concertation approfondie au sein de notre majorité pour définir une nouvelle stratégie pour la séquence qui va s’ouvrir en septembre » Jean-Guy Talamoni
« Lorsque nos élus trouvent en face d’eux des blocages, c’est un déni de démocratie qui est adressé à tout le peuple corse » Eric Simoni
« Le sort des prisonniers politiques est lié à l’évolution de la question Corse » Eric Simoni
L’occasion aussi de mettre l’accent sur la solidarité entre les peuples en lutte pour leur émancipation.
« Nous sommes dans une situation similaire marquée par un blocage de l’Etat. Nous devons construire la paix sans rien attendre de l’Etat. » Esteban Saldana
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