Alors que les peuples indigènes font partie des populations les plus affectées par le changement climatique, ils ont largement été exclus des contributions nationales présentées par les Etats participant à la 21e Conférence sur le Climat (COP21).
Pourtant, ils sont les meilleurs gardiens de leur environnement naturel et peuvent contribuer à lutter contre le changement climatique grâce à leurs savoirs traditionnels.
La COP21, qui aura lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre, rassemblera 40 000 personnes représentant 195 États. Elle vise à parvenir à un nouvel accord universel pour limiter le réchauffement climatique à 2° d’ici 2100 impliquant l’engagement des États à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à trouver un accord sur le financement des politiques climatiques.
Un rapport récemment publié par l’ONG Rights and Resources Initiative (RRI) a révélé que parmi les gouvernements présents lors de la COP21, peu ont déjà mentionné les droits des peuples indigènes dans leurs politiques environnementales ou de conservation de la nature. De plus, dans leurs contributions pour la Conférence, 26 des 47 pays étudiés n’ont fait aucune référence aux pratiques des peuples indigènes liées à la gestion des terres.
Malgré leur exclusion des principales discussions, des centaines de représentants indigènes du monde entier, tels que les activistes Davi Yanomami, Mauricio Yekuana et Raoni Kayapó seront présents tout au long de la COP21 pour faire entendre leurs voix.