La société guadeloupéenne actuelle, fondée sur le viol des consciences, le viol des peuples, le viol de leur spiritualité et le vol de leur terre est confrontée à une vaste remise en cause. La République française, principal instrument de cette cruelle réalité est aujourd’hui démasquée. Ses valeurs dites républicaines, prétendument offertes en partage ont de tout temps été fondées sur le mensonge, la violence et le crime.
Au plan économique et social,c’est la destruction de tout système productif au profit des importateurs – distributeurs qui imposent leur modèle de consommation ; avec la complicité de l’Etat qui entend détruire toute contestation. C’est aussi la répression anti syndicale et la mise au pas du droit social dont les lois sont dictées par l’Union européenne coloniale aux ordres du grand capital mondial.
Au plan artistique et culturel,c’est l’importation dans les consciences de modèles esthétiques et créatifs qui donnent les corps en pâture, appauvrissent la création et conduisent notre peuple au démounaj.
Au plan politique, la stratégie de fusion dans la République de l’idéologie « homme de couleur libre » conduit la grande majorité des élus a entraîner le peuple dans une comédie de représentation électorale. Cela n’a rien à voir avec la démocratie car ni la majorité arithmétique du peuple, ni les masses laborieuses du peuple, ni la spiritualité du peuple ne sont réellement au pouvoir. En fait, la langue du pouvoir, les hauts fonctionnaires du pouvoir, les aspirations du pouvoir à contrôler les richesses naturelles ne sont pas au service du peuple guadeloupéen. Quand une minorité exerce le pouvoir à l’encontre d’une majorité ce n’est pas une démocratie : c’est une tyrannie coloniale.
La réalité quotidienne se traduit alors par le mépris caractérisé notamment par :
– Une mise en faillite délibérée du système public de santé sur l’autel du profit.
– Une confiscation de la ressource en eau au profit des multinationales ;
– Une population minée par un chômage de masse, par la précarité, l’illettrisme, la misère et la pauvreté ;
– Une farouche répression à l’encontre des travailleurs et du peuple en lutte ;
– Une spoliation de nos terres et l’empoisonnement de nos sols, de notre environnement, de nos êtres, de nos vies.
– Un abandon criminel de la jeunesse qui est l’espoir de tout pays
Aussi :
1/ Prèmyé Kongré a LKP s’affirme comme étant la somme d’une expérience de 44 jours dont les répercussions géopolitiques internationales auront contribué à ébranler non seulement le mythe colonial mais également à ensemencer les mouvements des peuples notamment en Afrique du Nord, en Europe et en Amérique.
2/ Prèmyé Kongré a LKP s’affirme comme étant le produit des sept années de lutte contre la pwofitasyon sur la base du serment prêté par les membres du Lyannaj kont pwofitasyon en décembre 2008.
3/ Prèmyé Kongré a LKP s’affirme comme étant l’outil d’unification des travailleurs et du peuple contre la pwofitasyon.
4/ Prèmyé Kongré a LKP affirme que le LKP est un « mouvement de masse anti-colonialiste, anti-capitaliste, de nature politique, social, économique en fait culturel et spirituel »
5/ Prèmyé Kongré a LKP s’affirme comme une instance nationale dans le combat du peuple Guadeloupéen pour la conquête de sa souveraineté.
6/ Prèmyé Kongré a LKP s’engage à développer sur tout le territoire national ses idées et méthodes à travers la ligne de masse.
7/ Prèmyé Kongré a LKP s’engage à tenir dans deux ans un prochain Kongré pour faire le bilan des actions menées.