(Corse Matin) Aucun courant politique n’a fait son jardin dans la société civile comme le mouvement nationaliste y a cultivé le sien à l’université. Les Territoriales le confirment, au regard des listes en présence, mais pas seulement…
La part de hasard prévaut-elle ? Sûrement pas. Même s’il convient de bannir l’image surfaite et trop souvent véhiculée d’une université de Corse vue comme le repère et la pépinière du mouvement politique qui a fait de sa réouverture une revendication phare. À une époque, il est vrai, où le nationalisme corse n’était pas l’acteur politique que la société insulaire a fini par normaliser. Mais quoi qu’on en pense et quelle que soit l’analyse que l’observateur en fera, université de Corse et nationalisme ont toujours fait bon ménage.
Pour l’institution, l’arrière-plan politique n’a jamais été encombrant. Pour le mouvement politique, l’université a toujours été une référence absolue, une fierté autant que l’expression la plus forte « d’une nation sur la voie de la souveraineté ».
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