(Corse Matin) Pour le président du conseil régional des notaires, Me Alain Spadoni, la Corse va droit dans le mur si rien n’est fait en matières de droits de succession, alors que le retour au droit commun prendra effet le 1er janvier 2018.
Par le biais de votre lettre, vous interpellez les candidats à l’élection territoriale. Mais concrètement, que peuvent-ils ? Ont-ils un réel poids dans ce dossier ?
J’ai appris que dans une démocratie, ce sont les élus qui portent la voix du peuple. Nous sommes, c’est vrai, face à un État centralisé où le siège du pouvoir est à Paris, mais je garde la conviction que lorsqu’on pose les bonnes questions et que l’on propose des solutions sérieuses, alors les choses avancent.
Un retour au droit commun en matière de droits de succession est-il inévitable ?
Si nous n’arrivons pas à arracher un transfert de compétence ou la remise à jour du statut fiscal de la Corse – celui de 1993 -, oui le 1er janvier 2018, nous serons dans le droit commun avec un impôt sur les successions qui va de 20 à 60 %.
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