(Corse Matin) Le texte affirme la nature « politique » des dégradations commises la semaine passée après la rencontre SCB-PSG. « Notre action de samedi n’est pas la première, ni la dernière » préviennent ses auteurs
Tentative d’autojustification après un déluge de critiques unanimes ? Création d’un groupe clandestin dédié à une guérilla urbaine de faible intensité ? Ces interrogations fondent l’analyse d’un texte – révélé par nos confrères de France 3 Corse ViaStella – qui revendique les dégradations commises en marge du match SCB-PSG samedi, à Furiani, au cours desquelles deux établissements bancaires ont été dévastés. Les termes du communiqué, aux formules éprouvées – et parfois datées – de routiers du nationalisme combattant, ne désarment cependant ni doutes, ni questionnement quant à sa véritable paternité, précisément en raison de son caractère anonyme.
Les rédacteurs y revendiquent des « débordements n’étaient motivés par rien d’autre que des raisons politiques » dont il conviendrait de rechercher les causes dans « le climat de tension qui règne sur l’île en ce moment entre le peuple corse et son occupant français ». Les mêmes y réfutent également, et de vigoureuse manière, une appellation de« casseurs » manifestement trop connotée à leurs yeux alors qu’auraient été exclusivement visés « l’Etat et le système économique français ». Comprendre : des cibles dont la nature politique serait indiscutable.
LIRE LA SUITE DIRECTEMENT SUR LE SITE DE CORSE MATIN
TDR CORSE MATIN