(Corse Matin) Mercredi soir à Corte, on pouvait s’attendre à quelques piques en direction des adversaires. Eh bien, non. Aucun programme n’a été attaqué, aucun nom cité.
Un discours bien conciliant. Plus, en tout cas, que ne l’a été celui des nationalistes dits « modérés », dimanche dernier. Eux n’avaient pas hésité à taper sur « un certain Monsieur G » et ses amis. Cette divergence de points de vue, que les observateurs avaient déjà noté depuis près d’un an, pourrait-elle constituer le point de discorde qui fera échouer une alliance au sein de la famille nationaliste pour le second tour ? Reste une dernière inconnue : Paul-Félix Benedetti et le Rinnovu partiront-ils réellement dans la bataille ? Et si oui, décidera-t-il de reprendre contact avec son ancien groupe ou prendra-t-il la tangente ? Hier soir, on croyait savoir que sa liste n’était toujours pas constituée.
Pas vraiment un discours, juste quelques mots qui replacent Corsica Libera sur ses fondamentaux : langue, terre, amnistie. Après quarante ans de« drames, de larmes, de sacrifices. Aujourd’hui, nous avons la possibilité de construire autre chose. Nous voulons participer au gouvernement de la Corse pour porter notre île vers l’indépendance ».
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