Suite aux événements qui se sont déroulés samedi soir sur la commune de Furiani, le Sporting Club de Bastia tient à manifester son soutien à l’ensemble des personnes impactées par ces incidents.
Dans cet esprit, une délégation du club et de la municipalité s’est rendue ce matin dans les différentes entreprises qui ont été prises à partie, avec de lourdes répercussions pour de nombreuses familles Corses.
Condamnant sans réserve toute forme de violence, le Sporting entend aussi rappeler que sa mission consiste à organiser des matches de football. Ce qui de l’avis général est fait et bien fait, notre club assurant même depuis des années aux abords immédiats de l’enceinte des tâches de sécurisation sur la voie publique, qu’aucun autre club de Ligue 1 n’assume aujourd’hui.
C’est pourquoi, contrairement à ce qu’affirme un syndicat de policiers, nous ne pouvons laisser dire que les fonctionnaires feraient office de « chair à canon » à Furiani. Les délits constatés samedi à plusieurs centaines de mètres du stade, auraient pu avoir lieu dans n’importe quelle zone urbaine du département. De ce fait, les « instances du football » que l’on tente d’impliquer et d’exciter contre le SCB, n’ont strictement rien à voir avec les pures problématiques d’ordre public qui font débat aujourd’hui.
Le Sporting n’admettra à ce propos aucune récrimination, tout comme il rejette fermement les divagations émanant d’un quelconque syndicat professionnel ou mouvement politique « communisants » qui tentent, on ne sait pour quelle raison, de dépeindre Furiani de manière fantasmée et politiquement orientée.
Le stade Armand-Cesari est et restera un lieu de communion et de partage, où s’expriment passion et identité, dans les meilleures conditions de sécurité. Et rien d’autre.