(Corse Matin) Ce n’est pas en tant que tête de liste que Francis Nadizi s’est présenté devant les caméras de Cuntrastu.
En fin de semaine dernière, ses fonctions au sein de l’Éducation nationale ont fait peser sur sa candidature un risque d’inéligibilité, qui l’a obligé à céder sa place à Christophe Canioni.
Interrogé sur la proximité de certains thèmes défendus par lui et les siens avec les idées nationalistes, il s’est plu à souligner qu’il n’existait « aucune exclusive sur la langue et la culture corses ». « Nous sommes tout simplement des Corses qui sont convaincus qu’ils ont un patrimoine linguistique, culturel et même religieux à préserver », a poursuivi Francis Nadizi. Il n’en reste pas moins que, s’il avait siégé à l’assemblée de Corse lors de l’actuelle mandature, il n’aurait voté ni pour la coofficialié, ni pour le statut de résident. Des dispositions « porteuses d’aventure », à son sens, « car nous entrons là dans une démarche d’indépendance ».
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