Elle fait ses classes dans le cadre de sa nouvelle mission depuis un peu plus d’un an. En charge de l’action éducative, de la jeunesse et des bâtiments scolaires. Un poste où elle se sent visiblement bien sur son banc. Lors de la session de rentrée de l’assemblée de Corse, Marie-Thérèse Olivesi a présenté plus qu’une feuille de route. Un véritable bulletin d’évaluation des établissements du second degré. Avec, dans la marge, des annotations, pour inciter la collectivité à plancher sur des priorités, voire des urgences.
Car c’est aussi de cette capacité à être de justes maîtres en la matière que dépend la bonne santé de l’enseignement dans l’île. Interview avec une conseillère exécutive qui ne s’était plus exprimée depuis sa démission de l’Odarc.
En jetant l’éponge de vos précédentes fonctions, vous avez tiré des enseignements ?
J’ai fait mieux. J’ai tourné la page ! Définitivement. Et sans aucune séquelle…
Vous venez de présenter votre feuille de route. Un constat à la base ?
Sûrement. Qui consiste à dire que l’actuelle politique en matière d’Éducation nationale – et la grève des enseignants du 28 septembre le démontre – ne priorise pas, justement, l’éducation. A la clé, suppression de postes, de personnels d’encadrement, diminution drastique des budgets, etc. À l’opposé, la CTC a fait de l’éducation une priorité absolue.
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