Solidaire des travailleurs d’Air France je ne condamne pas leur colère contrairement à ceux qui, valets du CAC 40 et autres socialistes en peau de lapin, s’offusquent d’une chemise arrachée et réclament contre une mère, un père de famille promis au chômage, les sanctions les plus dures.
Tous ces lèche-bottes, aux ordres de Gattaz et du MEDEF, qui font de la compétitivité et de la concurrence low cost l’alpha et l’oméga de leur politique, les Valls-Hollande-Macron, les Sarkozy-Bertrand-Juppé, ne s’en prennent pas à ces dirigeants d’entreprises nationales qui engrangent pour eux et leurs actionnaires des milliards de profits mais à ces femmes et ces hommes exaspérés par l’injustice sociale dont ils sont victimes.
De 2011 à 2017 le prix des efforts qui ont été demandés par ces libéraux patentés et incompétents intronisés à la tête d’Air France, se chiffre en milliers de postes supprimés, en gel des salaires, en productivité accrue. Cela porte un nom : exploitation.
Voila pourquoi, je ne verserai pas une larme sur le sort mérité de ces deux dirigeants au cynisme si poussé qu’ils se sont montrés incapables de rejoindre leurs semblables dans ce combat de la dignité contre l’ignominie.
Honte à ces incompétents, de surcroit grassement rémunérés, qui au prix du sacrifice demandé aux autres, promettent depuis des années aux salariés inquiets un proche redressement de ce fleuron national du transport aérien alors que dans les faits ils le réduisent aux standards du low cost.
Aujourd’hui je condamne ces dirigeants d’entreprises et leur morgue capitaliste, ces politiques dociles, atteints de cécité face aux dérives scandaleuses du système et leur inclinaison coupable devant l’argent roi.