Les perturbations climatiques ont, une fois de plus cette année, causé des famines importantes, des migrations et une dégradation des conditions de vies pour des millions de familles des zones rurales, spécialement des femmes et des jeunes.
Alors que les petits paysan-ne-s partout dans le monde produisent la nourriture consommée par une grande majorité de la population, les glaciers fondent à une vitesse alarmante, de nombreuses espèces animales et végétales disparaissent chaque jour, les îles et les nations sont petit à petit envahies par les océans, les sols s’érodent, les forêts brûlent et les catastrophes comme les ouragans, les tornades, les tremblements de terre et les tsunamis deviennent presque des faits divers. Pendant ce temps, le système alimentaire mondial imposé aux peuples par les compagnies multinationales est non seulement un échec total mais aussi une des principales causes de la crise climatique induite par l’humain. La dépendance des combustibles fossiles pour produire, transformer et transporter est responsable selon les estimations de 44 à 57% des émissions à effet de serre au niveau mondial1. Au lieu de produire une alimentation nutritive pour les peuples du monde, les entreprises multinationales ont généré de la faim et de l’obésité, de l’accaparement des terres et un exode rural, et une crise climatique qu’ils espèrent résoudre par de fausses solutions vendues aux Nations unies.