Les décharges sont devenues intolérables, car on y enfouit tous les déchets, dont la partie organique fermente, dégage des odeurs pestilentielles, produit des gaz et des jus toxiques.
Même si on ne peut pas se passer de centres d’enfouissement pour accueillir les déchets résiduels inertes non valorisables (20 % des ordures ménagères), il est indispensable de détourner en amont tous les déchets humides (+ 30 % de la poubelle et 50 % du poids), les déchets dangereux (piles, solvants, peintures) et tout ce qui peut être recyclé (papiers, cartons, plastiques, métal, verre, bois, vêtements, etc). Dans ces conditions, on allonge spectaculairement la durée de vie des centres de stockage et surtout on supprime les nuisances.
Face à la crise actuelle, on veut nous faire croire à des solutions miracles : le projet d’usine de Tri Mécano Biologique (TMB) à Tallone, ou pire le retour d’un projet d’incinérateur.
Les usines de TMB et les usines d’incinération sont une mauvaise solution
Là où elles sont implantées, le tri régresse car leur rentabilité est liée à la masse de déchets qu’elles reçoivent, surtout lorsqu’ils sont bruts et chargés d’humidité, car tout est facturé au poids. Elles créent peu d’emplois.
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