Femu A Corsica tient à réagir aux propos de François Tatti, concernant les déchets, tenus mardi soir, lors du Conseil Municipal de Bastia. François Tatti a ainsi accusé notre élue et amie Agnès Simonpietri d’être à l’origine de l’abandon du projet d’extension du centre d’enfouissement de Cervioni durant l’année 2011.
Cette mise en cause nominative est inacceptable d’un point de vue de la forme. Elle est au surplus totalement inexacte : si ce projet a été abandonné, c’est bien parce que la population s’y est fermement opposée, en raison de ses nombreuses incohérences et de l’augmentation du tonnage prévu en cours d’évolution du projet– de 6 000 t initialement à 30 000 tonnes par an.
Plus globalement, dire ou insinuer que Femu a Corsica à une responsabilité directe ou indirecte dans la crise des déchets que nous connaissons actuellement est infondé, voire surréaliste : depuis 2010, Femu a Corsica n’a cessé de dénoncer le rôle de « poubelle de la Corse » assigné à la Plaine, et a préconisé, dans l’indifférence voire l’hostilité de la CTC et du Syvadec, le tri à la source (y compris des biodéchets), seule solution durable économiquement et écologiquement, et rationnelle financièrement.
Femu a Corsica se réjouit que ce choix fasse désormais l’objet d’un large consensus dans le discours, y compris de la part de ceux qui n’ont rien fait jusqu’à aujourd’hui pour le mettre en œuvre, alors même qu’ils sont en situation de responsabilité depuis de longues années. Ce ralliement tardif, sous la pression d’événements qu’ils n’ont su ni éviter, ni anticiper, ne les autorise pas pour autant à chercher à faire porter à d’autres la responsabilité de leur incurie. Femu a Corsica reste pour sa part prêt au débat, à l’action concertée pour sortir d’urgence de la crise actuelle, et à la mise en œuvre, sans délai, d’une nouvelle politique reposant sur le tri à la source et la valorisation des déchets.
FEMU A CORSICA