(Corse Matin) Il était pour tous ses proches, ses nombreux amis, un exemple à suivre, une épaule solide et toujours bienveillante sur laquelle se reposer.
Ses qualités humaines, Antoine Alessandri les a forgées au sein d’une famille aimante et sur une terre avec laquelle il ne faisait qu’un, entre mer et montagne.
Cette dualité a façonné l’enfant de Cargèse, des parties de pêche au denti jusqu’à ses pérégrinations sur l’alta strada qu’il connaissait si bien avec comme seul moteur et récompense, le respect de son environnement, l’amore di i so lochi.
Des épreuves qui ne l’ont pas épargné, Antoine en a tiré la force pour devenir le pilier d’un foyer pour veiller sur les siens.
Une volonté qui l’a poussé à travailler très jeune avant de monter sa propre entreprise de démaquisage avec l’espoir de relancer la distillerie de ses parents, Michèle et Pierre.
Avec sa compagne, Anna Livia, le jeune homme ne manquait pas de projets pour consolider le fragile avenir qu’il avait su entrevoir entre Cargèse et Pigna, pour lui et les siens.
Ce parcours honnête et courageux s’est brutalement et injustement arrêté en terre niulinca, au coeur d’un refuge que le jeune homme de 31 ans connaissait bien, malgré les compétences et l’humanité des hommes du PGHM et des pompiers du Niolu.
Une image pourtant demeurera pour tous : celle d’un homme libre guidé par l’amour des siens et de sa terre.
Ghj. PADOVANI / Corse Matin
TDR CORSE MATIN
mercredi 16 septembre 2015
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