«Frédéric Thiriez déverse systématiquement sa haine anti-corse.» Les mots sont signés Jean-Philippe Antolini, porte-parole du mouvement Corsica Libera, venu se mêler aux joutes verbales entre le président de la LFP et différents élus et dirigeants corses suite à la bagarre survenue lors de Bastia-Lens. Frédéric Thiriez avait évoqué, via un communiqué publié par la Ligue, des «faits graves» et fait appel à une Commission d’enquête. «Samedi,[Thiriez] a jugé et condamné le Sporting club Bastia sans avoir aucun élément du dossier. Cela rappelle d’autres régimes et d’autres époques», a ajouté Antolini. Le maire (PRG) de la ville, Emile Zuccarelli, a de son côté affirmé que «le Sporting a été victime d’une provocation. Je ne comprendrais pas que les instances nationales puissent pénaliser le SCB ou le stade Armand-Cesari».
Samedi, alors que Bastia venait d’égaliser (2-2, 87e), le Lensois Samba Sow a taclé violemment Sadio Diallo. Le début d’une bousculade puis d’une bagarre générale, avec les membres du banc des deux équipes sur le terrain. Seule l’intervention du président bastiais Pierre-Marie Geronimi a calmé les esprits, au bout de dix minutes d’incidents. Des incidents qui se sont poursuivis dans le tunnel des vestiaires, le Lensois Cichero donnant un coup de pied au visage d’un dirigeant bastiais, Alain Seghi, qui a porté plainte. (avec AFP)
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