Réfugiés: au delà des réactions émotionnelles plus que compréhensibles devant l’horreur, aujourd’hui nous sommes face à une urgence humanitaire. L’Europe doit mutualiser ses moyens pour y répondre, et la Corse a son rôle à jouer, avec un double devoir de solidarité et de responsabilité.
Le peuple corse saura fournir, comme il l’a souvent fait au cours de son histoire, l’effort nécessaire, mais il est illusoire, voire démagogique, de faire croire que nos capacités d’accueil sont extensibles à l’infini. Il faut donc s’organiser pour soutenir, avec l’aide de nos voisins européens, ce qu’il faut bien appeler des victimes de guerre.
Mais, et c’est un point dont il faudra débattre sur le long terme, la Corse devrait avoir son mot à dire, en tant que nation d’Europe, sur la politique criminelle qui a conduit à la déstabilisation de pays entiers au nom d’intérêts troubles.
Cette déstabilisation est à l’origine des problèmes auxquels nous sommes actuellement confrontés