#Corse U RIBELLU A VOCE DI U FRONTE – FLNC.unita-naziunale.org

U Ribellu, principal organe de communication du FLNC dès le début des années 70 est encore aujourd’hui un outil de communication du mouvement clandestin. Ce journal sera pendant 30 année, la voix du Front, distribué en plein jour par des commandos solidement armée au rond point d »une ville, dans les arcanes des grands magasins insulaires, lors des journées internationales sous le manteau… (cet article est susceptible d’évoluer en fonction des archives mises à jour)

Mai 2001 : Le FLNC (Front de Libération Nationale de la Corse) a renoué ces derniers jours contact avec la population. Vendredi à Corti et Samedi à Bastia, Carghjese, Aiacciu et les stations RCFM, les militants encagoulés sont descendus dans la rue pour distribuer le Ghjurnale U RIBELLU, A Voce di U Fronte, qui n’était plus publié depuis bien longtemps. Deux sites Internet reprendront ce numéro du Ribellu en 2001, ils seront l’un et l’autre fermé par la suite. Ces deux sites proposaient la lecture complète du journal interne du FLNC à titre d’information, de communication.

VOICI DES EXEMPLES D’U RIBELLU A VOCE DI U FRONTE

U Ribellu Juillet 1981 (source FLNC années 70 Pierre Poggioli chez DCL édition
U Ribellu Juillet 1981 (source FLNC années 70 Pierre Poggioli chez DCL édition
U Ribellu Numaru trè Aout 1978 (source FLNC années 70 Pierre Poggioli chez DCL édition
U Ribellu Numaru trè Aout 1978 (source FLNC années 70 Pierre Poggioli chez DCL édition
U Ribellu Numaru duie Mars 1978 (source FLNC années 70 Pierre Poggioli chez DCL édition
U Ribellu Numaru duie Mars 1978 (source FLNC années 70 Pierre Poggioli chez DCL édition
U Ribellu Numaru Unu 3 décembre 1977 (source FLNC années 70 Pierre Poggioli chez DCL édition
U Ribellu Numaru Unu 3 décembre 1977 (source FLNC années 70 Pierre Poggioli chez DCL édition

RIBELLU Livret FLNC

Le FLNC a distribué ce journal la plupart du temps publiquement lors de sortie encagoulée et armée :

photo d'archive illustration distribution du RIBELLU
photo d’archive
illustration distribution du RIBELLU
photo d'archive illustration distribution du RIBELLU
photo d’archive
illustration distribution du RIBELLU
photo d'archive illustration distribution du RIBELLU
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illustration distribution du RIBELLU
photo d'archive illustration distribution du RIBELLU
photo d’archive
illustration distribution du RIBELLU
photo d'archive illustration distribution du RIBELLU
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illustration distribution du RIBELLU
photo d'archive illustration distribution du RIBELLU
photo d’archive
illustration distribution du RIBELLU

En 2001 la veille de la création du mouvement INDIPENDENZA, le FLNC distribue le RIBELLU dont voici quelques extraits :

URIBELLU2001FLNCL’ENGAGEMENT MILITANT: 2 TEMOIGNAGES

L’engagement militant en 2001 :    Mon engagement militant est surtout le fruit d’une longue réflexion. Avant tout, un constat s’impose, la réalité est là, nous touchons du doigt tous les jours : chômage, délinquance, perte de notre identité et des valeurs qui ont fait de notre peuple un précurseur en bien des domaines allant d’une des premières constitutions au monde à la reconnaissance et l’émancipation de la femme (droit de vote des femmes dans la constitution de Paoli). Si le peuple est un, les individus eux, sont multiples, c’est de cette multitude que doit venir notre force. Certes il n’est pas simple d’expliquer une motivation dans les années 2000 en s’étayant sur des faits datant de plus de deux siècles.
Le fait est, et personne ne peut le nier, nous avons déjà vécu en démocratie et notre combat aujourd’hui n’est ni plus ni moins qu’une lutte de chacun et de chaque jours pour retrouver sa place dans une société plus juste et moins méprisante des valeurs qui sont les nôtres. Si les problèmes sont bien réels, les solutions, elles, sont multiples et ce n’est pas en cherchant dans la drogue ou l’économie parallèle que nous bâtirons notre pays; On peut nous traiter de despotes mais nos actions sont la réponse aux agressions faites à notre peuple, la preuve en est que de jeunes corses comme moi se mobilisent et luttent. Le militant n’est pas un marginal mais bien une personne sans bâillon ni œillères qui se donne les moyens de lutter. C’est pour apporter ma pierre à l’édifice commun que je suis entrer au Front. Parce que je dis non à la décorsisation des emplois, parce que ma terre n’est pas à vendre, parce que l’état français ne nous mettra jamais à genou. Je me suis donc engagé comme d’autres l’ont fait car j’ai confiance en l’avenir et je sais tirer les leçons du passé. Partout ou les intérêts du peuple corse seront en danger il est du devoir des militants du F.L.N.C de se manifester.
Moi, jeune militant du F.L.N.C je prend part à la lutte de libération nationale et à la défense des intérêts de mon peuple.

RIBELLU-FLNC-2001 (1) Le choix de l’engagement militant en 1976 :     Mon engagement pour la cause du peuple corse remonte aux évènements d’Aléria et de Bastia en août 1975. Participant alors à toutes les manifestations en faveur des emprisonnés d’Aléria et de Bastia m’investissant dans les comités de soutien, puis adhérent à la C.S.C pour la réouverture de l’Università di Corti, je prends conscience du système colonial imposé par la France et surtout je découvre l’histoire glorieuse et tourmentée de la Corse. Les procès d’Aléria et de Bastia sont des échecs de la démarche autonomiste car les lourdes peines infligées ne soulèveront aucune réaction alors que les autonomistes proclamaient qu’ils n’admettraient pas un jour de prison.
Leur choix d’une stratégie de modération, d’acceptation de la légalité française n’était ni efficace, ni représentative de la lutte historique du peuple corse. Ce constat de renoncement me fait envisager le passage à une autre forme de lutte que je rejoins après l’été 1976 : la Lutte de Libération Nationale (LLN), donc le FLNC.
Face aux contraintes de l’Etat français qui s’exprime sous forme de lois politiques, économiques et sociales présentées comme intangibles qui sont : la centralisation, le clan, la fraude, l’assistanat, la spéculation immobilière et sa bétonnisation, le chômage ou l’exil, l’anéantissement de notre culture.
Face à la violence de l’Etat français qui assujettit, déporte, dépeuple nous faisant minoritaire sur notre sol, imposant la colonisation de peuplement, ses forces d’occupation militaire, l’unique réponse était la résistance armée.
En cela le FLNC répondait aux légitimes exigences de la jeunesse corse en luttant pour le droit imprescriptible de la nation corse à son indépendance.
Depuis plus de 25 ans je reste persuadé d’avoir fait le bon choix. Le sacrifice des militants qui ont payés de leur liberté ou de leur vie ce combat n’ont fait que renforcer ma détermination.

RIBELLU-FLNC-2001 (2)LA SPÉCULATION IMMOBILIÈRE  

Depuis notre création, et suivant le fil historique d’une résistance multiséculaire, nous nous sommes  toujours efforcés de protéger notre pays contre tous les prédateurs dont la finalité demeure la réalisation des profits immédiats sur le dos d’un peuple dépossédé de sa terre.

Les sacrifices consentis depuis un quart de siècle par nos combattants ont permis jusqu’ici d’éviter une bétonnisation systématique de notre littoral, qui répondait à la satisfaction d’intérêts d’essence coloniale. Nous avons ainsi freiné une stratégie d’exploitation et de non développement qui n’a pourtant pas été abandonnée, loin de là.

De grands groupes multinationaux, avec la complicité de ceux qui poussent le cynisme jusqu’à détourner leurs propres lois, ont à nouveau jeté leur dévolu sur nos côtes. Leur permettre d’imposer en Corse leur logique purement spéculative équivaudrait à renoncer à tout espoir de développement réel et reviendrait à accepter la survenue d’une catastrophe économique, sociale et écologique, dont la Corse ne serait pas prête de se relever. Tant qu’un peuple corse n’aura pas les moyens de légiférer souverainement dans tous les domaines, il n’aura aucune garantie quant à la préservation de son patrimoine foncier, il ne pourra faire valoir aucun droit sur sa propre terre et sera tenu à l’écart des décisions les plus importantes concernant le développement économique de notre nation.

Tant que ces garanties n’existeront pas, nous demeurerons vigilants et agirons chaque fois que notre communauté sera agressée au nom d’intérêts qui la dépasse.

Ceux qui pensent que la spéculation immobilière est la meilleure façon de se faire une place au soleil, dans une Corse sans corses, déchanteront vite, quelles que soient les complicités locales dont ils peuvent se prévaloir Nous serons toujours en travers de leur route. Notre sincère volonté de paix ne leur laissera jamais le champ libre. S’ils n’abandonnent pas leurs funestes projets nous saurons frapper, comme à notre habitude, quand nous le voudrons, là ou ils s’y attendent le moins.

Nous avons toujours été favorables à l’élaboration d’un code des investissements qui laisse de grandes possibilités à tous ceux qui peuvent concrètement aider le peuple corse, à bâtir une véritable économie basée sur la prise d’intérêts collectifs, sociaux et culturels.

Mais personne ne doit perdre de vue que depuis des temps immémoriaux notre terre est inaliénable. Non seulement parce qu’elle nous appartient, mais surtout parce que nous lui appartenons. Nous saurons aussi le rappeler à tous ceux qui seraient tentés de l’oublier.

  LA CORSISATION DES EMPLOIS  

La décorsisation des emplois à laquelle on assiste aujourd’hui et qui touche la fonction publique autant que le secteur privé, correspond à la mise en oeuvre d’une démarche planifiée, dont le rapport Glavany ne constituait que l’un des argumentaires de référence. L’histoire de notre pays montre que de tout temps, les hauts fonctionnaire de l’état français ont produits des documents allant dans ce sens et qui traduisaient toujours les mêmes fantasmes colonisateurs.

Les corses, systématiquement écartés des postes d’encadrement et de responsabilité, progressivement remplacés par une population de substitution artificiellement déplacée pour la circonstance; subissent sur leur propre terre une politique d’exclusion à caractère raciste. Mais le comble du mépris est atteint lorsque les travailleurs victimes de cette stratégiques ethnocentriste sont accusés eux-mêmes de xénophobie, parce qu’ils osent revendiquer la corsisation des emplois.

 » nous n’avons jamais eu, et nous n’aurons jamais, une approche xénophobe ou raciste des problèmes sociaux que rencontre notre pays »

Les syndicats qui défendent réellement les intérêts des travailleurs de ce pays ne s’y sont pas trompés. Nous appelons toutes les forces patriotiques de l’île à les soutenir, chacune dans son rôle et avec ses moyens propres. L’imposture doit cesser : nous n’avons jamais eu, et nous n’aurons jamais, une approche  xénophobe ou raciste des problèmes sociaux que rencontre notre pays. Le peuple corse, communauté de destin constituée de corses d’origines et de corses d’adoption, doit pouvoir vivre dignement de son travail sur une terre corse libérée, sans avoir à subir aucune forme d’ostracisme. Les évolutions institutionnelles futures devront prendre en compte la dimension sociale de « la question corse », et donner des garanties dans ce sens.

Pour l’instant un coup d’arrêt doit être donné à la décorsisation systématique, contre laquelle des milliers de travailleurs de ce pays se dressent déjà. Qu’ils sachent que, de notre côté, nous ne faillirons pas.

Nous conseillons d’ailleurs vivement à tous ceux qui participent activement à cette politique néfaste, instigateurs ou instruments, de reconsidérer leurs choix, ou d’être prêts à en assumer la responsabilité et les conséquences.

U RIBELLU

                                A Voce di u Fronte

En 2011 lors du concert NATALE PER I PATRIOTTI, le FLNC fait une apparition, distribue le RIBELLU et tient un discours

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#Corse Intervention publique du FLNC UC lors de… par AntMong_Franc

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