« Bilan de 40 jours d’attaques contre la presse » #Corse #International

Le Réseau de Solidarité contre la Censure présente un bilan des attaques contre la presse en Turquie.

Depuis la reprise des hostilités, l’État turc, spécialiste dans le domaine, bloque les informations sortant du pays. Ainsi, aux yeux des occidentaux, ce qui s’avère être un coup d’État civil devient lutte contre le terrorisme, une situation de guerre dans les zones kurdes devient un bombardement de la coalition contre DAECH et des élections ouvertement truquées, l’avancé extraordinaire de la démocratie dans le pays au 3 Coups d’États et demi. La Turquie, 149eme au classement mondial de la liberté de la presse en 2015, incarcère des journalistes étrangers pour la première fois depuis plus de 15 ans. Évidemment tout ceci serait impossible sans le soutien incontestable des États occidentaux qui marchandent leur soutien contre un droit pillage du sol turc et une soumission militaire.

Centre d’information : Le 1er septembre, jour de la paix dans le monde, le Réseau de Solidarité Contre la Censure a rendu public le « bilan médiatique de 40 jours de guerres ». Les privations de droits, l’application de la censure et les interdictions vécus par les journalistes, depuis le début des opérations de l’armée décidées par le gouvernement, ont toutes été énumérées dans le rapport.

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Le Réseau de Solidarité Contre la Censure a été fondée par des sites WEB journalistiques, le Syndicat des Journalistes de Turquie, le syndicat DISK métiers de la presse et par l’Association des Médias Alternatifs, tous victimes de la censure et réuni le 18 aout au sein du Forum des journalistes.

Au 1er septembre, jour de la paix dans le monde, cela fait déjà 40 jours que le processus de conflit, qui a débuté avec les bombardements de l’armée turque ordonné le 24 juillet par le gouvernement, a débuté. Durant cette période, 2544 personnes ont été arrêtés, 338 ont été emprisonnés. Durant la même période, 92 policiers et militaires, 38 guérilléros du HPG ainsi que 47 civils ont été tués dans les affrontements. Dans 15 provinces, 130 zones ont été déclarées Zones de Sécurité Spéciale, y suspendant les droits les plus élémentaires.

Pendant ces 40 jours, un très grands nombre de journalistes ont subi des privatisations de leurs droits. Depuis le 24 juillet, 103 sites internet ont été censurés. Les accès aux contenus de 50 sites ont été fermés par l’entreprise d’Ethem Sancak.

Près de 20 journalistes ont été renvoyé de leurs postes aux grands journaux Milliyet et Hürriyet.

10 journalistes ont subi des attaques, 9 d’entre eux attaqué par la police alors qu’ils travaillaient, 1 en rentrant chez lui par un individu non identifier. 3 journalistes ont reçu des menaces de la police. Les journaux Evrensel et Sol ont été menacé par la Brigade de Vengeance Turque (groupe armée ultra-nationaliste).

2 journalistes ressortissants anglais ont été emprisonnés.

3 journalistes de Vice News ont été arrêté pendant un reportage.

157,5 années de prisons ont en tout été requises contre 21 journalistes turcs.

1 groupe médiatique a été assailli par la police.

Source 

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