POUR UNE LISTE D’UNITÉ NATIONALE
On peut participer de deux manières aux élections organisées en Corse par l’État français :
1. En les considérant comme un OBJECTIF STRATÉGIQUE EN SOI pour « prendre le pouvoir au sein des institutions existantes », ce pouvoir étant strictement « gestionnaire » et en aucun cas souverain.
2. En les considérant comme un POINT D’APPUI TACTIQUE pour développer hors de ces institutions (tout en y exerçant un contrôle) une démarche populaire vers la souveraineté.
Dans le premier cas, celui qui a prévalu jusqu’à aujourd’hui, il s’agit d’évoluer vers une autonomie interne en recherchant toutes les alliances possibles comme cela s’est déjà fait l’occasion des municipales à Bastia.
Dans le deuxième cas, il s’agit d’évoluer vers une large souveraineté qui n’exigerait plus que l’on quémande constamment des aménagements législatifs ou constitutionnels à l’État français.
COMMENT DES LORS CREER UN GRAND MOUVEMENT D’UNITE NATIONALE et d’émancipation en utilisant les élections de décembre comme point d’appui tactique ?
Pour cela, afin de réaliser une grande mobilisation du peuple corse qui le placerait comme force dominante et seule communauté de droit sur son propre sol, il faut donner une image de ce que pourrait être le projet démocratique d’une société corse libérée.
1. POUR LA LISTE ELLE-MEME, voici les principes démocratiques novateurs qui pourraient prévaloir en vue de son élaboration, de sa présentation et de la répartition des élus :
a) Organisation d’un « Congrès National unitaire » de toutes les organisations nationalistes. Ce Congrès devra réunir plusieurs milliers de patriotes.
b) Élaboration d’une Charte unitaire à l’occasion de ce Congrès.
c) Élaboration d’une liste par les différents partis en tenant éventuellement compte de leur représentation actuelle à l’assemblée territoriale pour ne pas poser de problèmes inutiles de rapport de force.
d) Présentation officielle de la liste PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE pour signifier une société corse à venir faisant prévaloir la justice sociale, l’égalité et une démocratie directe.
e) Une fois passé le scrutin, et à l’occasion d’un nouveau Congrés unitaire, le choix des élus disponibles sera fait parmi les membres de la liste et un système de tourniquet pourra être éventuellement adopté pour satisfaire ceux qui souhaiteraient s’investir. On comprendra que ce système écarte le principe du carriérisme politique caractéristique de la démocratie représentative et propice à la confiscation de la souveraineté populaire par une classe de politiciens.
2. POUR LE PROCESSUS D’ACCESSION À LA SOUVERAINETÉ. Après l’élection, le Congrès National, détermine LES ACTIONS DE MASSE à mener
a) pour faire aboutir des revendications immédiates et notamment L’AMNISTIE ET LA LIBÉRATION DE TOUS LES PATRIOTES CORSES EMPRISONNES.
b) pour ÉLABORER UN PROJET DE SOCIÉTÉ COMMUN qui se réalisera dans le cadre d’une souveraineté acquise à la fois par des MOBILISATIONS MASSIVES et par la PRÉSENCE REVENDICATIVE DES ÉLUS à l’assemblée territoriale.