Le mois d’août touche à a sa fin. La rentrée est là ! Scolaire mais aussi politique. François Hollande a caché son lieu de villégiature pour qu’on ne sache pas avec qui il se repose et pour éviter les photos ne le montrant pas à son avantage. Sarkozy a choisi Photoshop pour aplatir son abdomen et prendre quelques centimètres, tout en exposant ses signes extérieurs de richesse faute de signes extérieurs d’âme. Comme si la politique dépendait de la cosmétique et de la poudre aux yeux.
Quelle sera la rentrée sociale ? Macron ( dont le JDD fait la promotion aujourd’hui) a concocté une loi fourre-tout qui est un subtil détricotage du droit du travail. Il a multiplié les dérogations sous prétexte de « modernité » et de « simplification ». Le chantage aux licenciements produit ses effets sur Hollande dont la prochaine candidature est suspendue à l’inversion de la courbe du chômage. Le CDI est dans le collimateur d’un Macron qui ne s’en cache pas. La politique menée n’a plus pour horizon que 2017 pour Hollande et les baisses d’impôt annoncées ne prennent pas en compte les hausses d’impôts locaux. La baisse des dotations aux collectivités locales et l’augmentation de leurs charges ont des conséquences sur la vie économiques et culturelle des régions, mais aussi sur les taux d’imposition en matière de taxe d’habitation et de taxe foncière. Le chômage progresse toujours et de nouvelles mesures d’austérité sont exigées par l’Europe allemande. Après la Grèce, à quand le tour de la France ?
Sous le soleil de Corse, les tractations vont bon train entre ceux qui occupent les postes et ceux qui tentent de retrouver un mandat. Ce sont les mêmes noms qui constitueront les listes des différents états-majors. Bientôt nous assisterons à des trahisons et des revirements dans des mariages blancs. N’est-il pas temps de refuser la pulitichella ? Elle donne de l’eau au moulin des chroniqueurs politiques et occulte les problèmes de la vie quotidienne des Corses. Ne vous laissez pas abuser par des promesses électorales individuelles des clientélistes ! Elles ne sont porteurs d’aucun avenir pour la Corse. Choisir de voter pour ceux qui proposent une alternative, c’est faire un pari sur la solidarité et sur un changement de politique en s’opposant à son professionnalisme qui ne fait que reproduire l’identique. Les vraies questions sont collectives. Elles touchent au logement, aux transports intérieurs, à la desserte de la Corse par voie maritime et par voie aérienne, aux emplois, aux salaires, au rayonnement culturel, l’environnement, le padduc, … Les freins à une politique sociale juste sont la spéculation immobilière, les tarifs des transports, le clientélisme, la corruption, la perte des acquis sociaux, le travail dissimulé, la fraude fiscale…
Au sein de Manca alternative et du mouvement « Ensemble », des femmes et des hommes débattent sur les questions locales et nationales. Ils sont animés par l’intérêt général, en plaçant l’humain devant toute autre considération. C’est le moment de les rejoindre et de repenser avec eux l’avenir de la Corse qui est aussi tributaire de la politique nationale et victime de l’austérité.
Pidone
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