(Alta Frequenza) Ce sont finalement le FLNC et Corsica Libera qui auront fait l’actualité aujourd’hui (lundi) en Corse, à l’occasion de la visite du ministre de l’Intérieur.
Au-delà de la tournée des popotes, de tous les services de l’Etat, relative à la sécurité et notamment celle concernant les incendies, on ne peut pas dire que la venue de Bernard Cazeneuve dans l’île laissera des traces indélébiles dans l’Histoire de la Corse. Celle-ci, et les journalistes qui y travaillent, sont toujours à l’affût et sont très friands d’informations concernant tout simplement l’avenir de cette île. Et l’on peut dire qu’il se passe actuellement des choses importantes pour l’île : loi NOTRe, collectivité unique, prochaines élections territoriales, on n’aurait pas cru possible que la venue dans l’île du second personnage de l’Etat soit uniquement consacrée à somme toute une visite de routine.
C’est donc le FLNC qui aura pris les devants sur une communication trop maîtrisée de la part des services du ministère de l’Intérieur. En effet, cette nuit, l’organisation clandestine a rappelé dans un communiqué, que le choix fait l’an dernier de suspendre la violence clandestine n’était pas remis en cause. Pourtant, le FLNC reste dans l’attente de la prise « en compte des revendications légitimes du peuple corse, votées pourtant démocratiquement par l’assemblée territoriale ». Corsica Libera a rencontré à la mi-journée Bernard Cazeneuve en petit comité. Contrairement à Femu a Corsica, qui avait décliné l’invitation, le groupe a pu donc aborder avec le ministre de l’Intérieur tous les points relatifs à la situation de l’île. Jean-Guy Talamoni ne nous a pas donné toute la teneur de l’entretien, mais il nous a tout de même livré son sentiment.
Ecoutez le président du groupe Corsica Libera à l’Assemblée de Corse.