#corse StoriaCorsa 1985 Le FLNC investit RCFM « Chjamemu a ghjuventù corsa »

L’occupation du terrain par le FLNC, les contre pouvoirs et dans le même temps, par la lutte institutionnelle, fait de l’année 85, une année chargée en actions.

En 85, Le FLNC revendique 383 actions en Corse, et 9 en France.

En 85 ,Le FLNC revendiquait 383 actions en Corse,  et 9 en France.

StoriaCorsaCorsicaInfurmazione

JANVIER 1985

Le 1er JANVIER 1985 : Les patriotes emprisonnés à SANTA CHJARA, maison d’arrêt de BASTIA, entament une action pour sensibiliser l’opinion publique sur le problème du statut politique. A partir de ce jour, et durant plusieurs semaines, les détenus politiques dormiront à même le sol, sans drap, ni couverture et refuseront toute nourriture fournie par l’administration pénitentiaire.

Le 2 JANVIER 1985 : Un attentat à BASTIA.

Le 3 JANVIER 1985 : UNITA NAZIUNALISTA présente ses candidats pour les élections cantonales à AIACCIU : ALAIN ORSONI (1er canton), ANTONE MARCHETTI (3ème canton), GHJAMBATTISTA ROTILY FORCIOLI (4ème canton). 

Le 3 JANVIER 1985 : Un attentat à BASTIA.

Le 4 JANVIER 1985 : Un attentat à VENTISERI.

Le 4 JANVIER 1985 : Candidature UNITA NAZIUNALISTA du Docteur FRANCESCU BENEDETTI dans le canton du FIUM’ORBU.

Le 5 JANVIER 1985 : Le S.C.I de Corse du Sud remercie les 130/136 enseignants qui l’ont soutenu aux élections à la CAPA permettant l’élection d’un représentant nationaliste.

Le 5 JANVIER 1985 : Deux attentats à GHISUNACCIA.

Le 7 JANVIER 1985 : Les détenus politiques Corses emprisonnés à Marseille engagent à leur tour, des actions pour revendiquer le statut politique.

Le 10 JANVIER 1985 : A BASTIA, UNITA NAZIUNALISTA présente LEO BATTESTI (1er canton) et JEAN GIAMBELLI (3ème canton).

Le 11 JANVIER 1985 : Nomination d’un nouveau recteur de l’Académie de Corse : GEORGES LESCUYER. Personnage réputé pour ses méthodes autoritaires. Un homme à poigne en mission en Corse pour tenter de mater les étudiants et les lycéens  » rebelles « .

Le 11 JANVIER 1985 : Le F.L.N.C souhaite la bienvenue à GEORGES LESCUYER en plastiquant l’inspection académique à AIACCIU.

Le 13 JANVIER 1985 : La famille nationaliste est en deuil après la mort d’ANDRIA ORSONI, militant de la cause Corse, père de GUIDU et ALANU ORSONI.

Le 14 JANVIER 1985 : Le M.C.A adresse au F.L.N.K.S un télégramme de solidarité après l’assassinat d’ELOI MACHORO par des agents du colonialisme français.

Le 14 JANVIER 1985 : Foule aux obsèques d’ANDRIA ORSONI.

Le 14 JANVIER 1985 : Attentat à AIACCIU.

Le 17 JANVIER 1985 : Double attentat à BIGUGLIA et un à AIACCIU.

Le 18 JANVIER 1985 : Conférence de presse d’UNITA NAZIUNALISTA à AIACCIU pour présenter les 25 candidats aux élections cantonales.

Le 18 JANVIER 1985 : Le F.L.N.C plastique le rectorat. 6 attentats à Bastia et AIACCIU.

Le ? ? JANVIER 1985 : Attentat à PURTICHJU et VILLE-DI-PETRABUGNA.

Le ? ? JANVIER 1985 : Candidature UNITA NAZIUNALISTA de FELICIA SILVAGNOLI (CAMPULORU MORIANI).

Le 21 JANVIER 1985 : A leur tour les détenus politiques d’AIACCIU se mettent en grève.

Le 24 JANVIER 1985 : Incident grave à l’UNIVERSITA DI CORTI. Les syndicalistes C.S.C organisent un piquet de grève en soutien à CRISTIANU MELA, étudiant, militant du F.L.N.C, jugés le même jour à AIACCIU. Deux étudiants proche de la Corse Française Républicaine et de FR.A.N.C.IA veulent pénétrer de force à l’université, l’un d’entre eux va chercher un fusil dans sa voiture et ouvre le feu. GHJILORMU REGETTI, militant nationaliste, est grièvement blessé. L’université est en ébullition. Des provocateurs de la C.F.R jettent de l’huile sur le feu et créent des incidents. Grève générale dans tous les lycées de Corse en soutien aux étudiants.

Le 24 JANVIER 1985 : Cinq attentats à AIACCIU.

Le 26 JANVIER 1985 : 2000 personnes manifestent à CORTI, à l’appel des organisations nationalistes contre le climat de haine anti nationaliste entretenu à l’UNIVERSITA DI CORTI par la C.F.R.

Le 26 JANVIER 1985 : Attentat à ISULA ROSSA et GHISUNACCIA.

Le 27 JANVIER : 5 attentats à SARTE et PRUPRIA, 1 à BASTIA.

Le 28 JANVIER 1985 : FRANCOIS PIAZZA, membre d’extrême droite, éminence grise de la C.F.R à CORTI, provoque des étudiants. Il récolte quelques horions ? Des membres de la C.F.R, envahissent le campus, armés jusqu’aux dents, sous l’œil complaisant des forces de  » l’ordre  » !

Le 28 JANVIER 1985 : tentative d’attentat à CALVI.

Le 29 JANVIER 1985 : La C.S.C, dans une conférence de presse situe les responsabilités dans les incidents survenus à l’UNIVERSITA DI CORTI. Les provocateurs de la C.F.R sont directement visés. Le mouvement extrémiste anti-nationalistes demande pour sa part, ni plus ni moins la démission du président de l’UNIVERSITA DI CORTI, M. BRIGHELLI et appelle à une manifestation à CORTI.

Le 29 JANVIER 1985 : 3 attentats à BASTIA.

Le 31 JANVIER 1985 : Assassinat de JEAN DUPUY, directeur supposé de la C.F.R, mouvement anti-nationaliste. (Corse Française Républicaine ). Au moment de son exécution il se trouvait dans une voiture aux vitres blindées et avec un 357 magnum.

 

FEVRIER 1985

Le 1er FEVRIER 1985 : CRISTIANU MELA est condamné à trois ans de prison.

Le 1er FEVRIER 1985 : Après la comédie de PIAZZA (qui a été transporté en hélicoptère à BASTIA pour un petit bobo, ce qui doit légitimement rendre jaloux plusieurs accidentés de la route), deux syndicalistes C.S.C sont écroués. La justice tient à venger ses complices provocateurs.

Le 1er FEVRIER 1985 : L’A.P.C est reçu à la Préfecture de Haute-Corse au sujet de la sécurité au collège de LUCCIANA.

Le 1er FEVRIER 1985 : 1 attentat à AIACCIU.

Le 2 FEVRIER 1985 : Cuisant échec pour la C.F.R. A peine un millier de personne à sa manifestation de CORTI, alors que l’association de non violence en espérait 10 fois plus.

Le 2 FEVRIER 1985 : Attentats à CORTI, ISULA ROSSA, et tentative à AIACCIU.

Le 3 FEVRIER 1985 : Visite surprise de PIERRE JOXE en Corse. Il réitère son hostilité par rapport à la revendication du statut politique de détention.

Le 4 FEVRIER 1985 : Obsèques de JEAN DUPUY. La C.F.R, qui revendique le plus sérieusement du monde 40 000 adhérents, n’a pas jugé bon d’accompagner en masse son responsable jusqu’à sa dernière demeure de VICU.

Le 5 FEVRIER 1985 : 3 attentats à BASTIA.

Le 6 FEVRIER 1985 : Une anecdote ; BROUSSARD s’en va. BASTELICA le remplace.

Le 6 FEVRIER 1985 : Attentat à LUCCIANA.

Le 6 FEVRIER 1985 : Un autre étudiant de la C.S.C écroué suite AFFAIRE PIAZZA.

Le 7 FEVRIER 1985 : Conférence de presse d’UNITA NAZIUNALISTA à AIACCIU pour préciser le sens de la présence nationaliste aux élections cantonales.

Le 9 FEVRIER 1985 : Attentat à COTI CHJAVARI et à BASTIA.

Le 11 FEVRIER 1985 : AFFAIRE PIAZZA ; deux nouveaux étudiants écroués.

Le 11 FEVRIER 1985 : Meeting d’UNITA NAZIUNALISTA à BASTIA

Le 11 FEVRIER 1985 : Attentat à CORTI.

Le 12 FEVRIER 1985 : Procès en appel dans l’AFFAIRE DE BALAGNA. Mise en délibérée, jugement le 6 MARS.

Le 12 FEVRIER 1985 : La  » justice  » récompense les auxiliaires de l’Etat : PAUL ANDREANI, inculpé d’assassinat dans l’AFFAIRE GUY ORSONI, est remis en liberté par la chambre d’accusation de BASTIA. Il restera quelques mois encore en prison pour une autre affaire.

Le 14 FEVRIER 1985 : Conférence de presse à BASTIA d’A RISCOSSA qui annonce des actions de sensibilisation sur le problème du statut politique.

Le 15 FEVRIER 1985 : Par voie de presse la famille ORSONI et le M.C.A s’indignent de la mise en liberté de PAUL ANDREANI.

Le 15 FEVRIER 1985 : PETRU MELA, président de l’union des foyers ruraux, est condamné à trois mois de prison avec sursis pour  » outrage à magistrat « .

Le 16 FEVRIER 1985 : Début d’un jeûne tournant organisé par A RISCOSSA en l’église SAN ROCCU à BASTIA.

Le 16 FEVRIER 1985 : Conférence de presse d’UNITA NAZIUNALISTA à BASTIA pour présenter les candidats de CORSICA SUPRANA aux élections cantonales.

Le 16 FEVRIER 1985 : 1 attentat et une tentative dans le CAP CORSE.

Le 17 février 1985 : Attentat contre le centre administratif de la 55ième région militaire d’AIACCIU. Le F.L.N.C neutralise les soldats de la garde à la Caserne GROSSETTI et dynamite les locaux de l’armée de terre.

Le 19 FEVRIER 1985 : La permanence d’UNITA NAZIUNALISTA à GHISUNACCIA est mitraillé durant la nuit.

Le 19 FEVRIER 1985 : Suite action du F.L.N.C à la Caserne GROSSETTI du 17/02/85, CHARLES HERNU, ex ministre de la défense qui, comme tout à chacun le sait est un farouche adversaire de ce genre d’opération commando, décide de renforcer toutes les installations militaires.

Le 20 FEVRIER 1985 : 1 attentat à CORTI et 1 à ISULA ROSSA.

Le 22 février 1985 : 12 agents d’AIACCIU de la mutuelle de motards sont licenciés. Un échec de plus à mettre au passif, déjà lourd, du P.S. en général et de VINCENT CARLOTTI en particulier avec le CERTI, ALTURA…

Le 27 FEVRIER 1985 : 3 attentats à AIACCIU.

Le 28 FEVRIER 1985 : 2 attentat et une tentative à BASTIA.

 

MARS 1985

Le 1er MARS 1985 : UNITA NAZIUNALISTA présente ses candidats pour la CORSICA SUTTANA.

Le 1er mars 1985 : Des attentats à CALVI et 1 à BASTIA.

Le 2 MARS 1985 : FESTA DI U RIBOMBU IN BASTIA. Le comité de rédaction présente, à cette occasion, la revue  » 1983-84 « .

Le 3 MARS 1985 : Attentat à PURETTA-BRANDU.

Le 4 MARS 1985 : Meeting d’UNITA NAZIUNALISTA à AIACCIU.

Le 6 MARS 1985 : La Mairie de Bastia interdit une réunion publique à UNITA NAZIUNALISTA sur la place SAINT NICOLAS.

Le 6 MARS 1985 : Machination de BALAGNA, JEAN MICHEL ROSSI et G.C GUIDICELLI relaxés pour l’affaire du mitraillage de la gendarmerie ISULA rossa et la distribution de tracts du F.L.N.C Confirmation des peines pour les autres inculpés.

Le 7 MARS 1985 : GHJAMBATTISTA ROTILY FORCIOLI est révoqué de l’enseignement. Professeur d’espagnol, le responsable du SINDICATU CORSU DI L’INSIGNAMENTU avait été condamné à 6 mois d’emprisonnement avec sursis ( » apologie du crime « ) pour avoir participé à une conférence de presse  » saluant le courage des membres du commando F.L.N.C de la prison d’AIACCIU « . La répression franchit un nouveau seuil.

Le 7 MARS 1985 : Attentat à CALVI.

Le 8 MARS 1985 : Attentat à LUCCIANA.

Le 10 MARS 1985 : Premier tour des élections cantonales : UNITA NAZIUNALISTA consolide son assise nationale en maintenant ses résultats des régionales en dépit d’une pression claniste encore plus dense. La Lutte de Libération Nationale sort renforcée de cette nouvelle occupation du terrain institutionnel.

Le 10 MARS 1985 : Cinq cents lettres du F.L.N.C appelant les français à ne pas voter sont interceptées par la P.J. à AIACCIU.

Le 11 MARS 1985 : Trois jeunes nationalistes inculpés de reconstitution de ligue dissoute et écroués pour un bombage.

Le 11 MARS 1985 : Attentat à CORTI.

Le 12 MARS 1985 : Le S.C.I organise de barrages filtrants dans toute la Corse pour protester contre la révocation de JEAN BAPTISTE ROTILY FORCIOLI.

Le 13 MARS 1985 : UNITA NAZIUNALISTA appelle à l’abstention pour le second tour des élections cantonales.

Le 15 MARS 1985 : Deux nationalistes, ALETTI et PALDACCI, sont condamnés à 4 ans de prison dont 18 mois avec sursis pour une tentative d’attentat.

Le 16 MARS 1985 : Attentat à ISULA ROSSA.

Le 18 MARS 1985 : Attentat à CORTI.

Le 19 MARS 1985 : Le S.T.C dénonce les pratiques de la direction de la Société Mutualiste Corse (S.M.C) à BASTIA et en particulier celle de son directeur, BERTONCINI, par ailleurs haut responsable de F.O. L’ensemble du personnel se met en grève.

Le 19 MARS 1985 : Le F.L.N.C revendique 63 attentats en Corse et 3 à Marseille.

Le 20 MARS 1985 : Le S.T.C s’élève contre le licenciement de 4 employés de la SOCODA en BALAGNA.

Le 20 MARS 1985 : Le S.C.I occupe symboliquement le Rectorat à AIACCIU pour sensibiliser l’opinion sur la révocation de JEAN BAPTISTE ROTILY FORCIOLI.

Le 20 MARS 1985 : Deux attentats à BASTIA.

Le 21 MARS 1985 : L’A.P.C proteste contre la grève politique déclenchée par les syndicats français suite à des attentats contre deux professeurs.

Le 24 MARS 1985 : Succès de l’opération « escargot » organisée par A RISCOSSA. Plus d’un millier de personnes se retrouvent à CORTI pour l’obtention du statut politique.

Le 24 MARS 1985 : 4 attentats à AIACCIU et 1 à MERIA.

Le 25 MARS 1985 : Attentat à BASTIA.

Le 26 MARS 1985 : 8 attentats à BASTIA, LURI, GHISUNACCIA, CARGHJESE ET OTA.

Le 28 MARS 1985 : Arrestation à PORTU de deux nationalistes dont le trésorier de la section M.C.A de la région.

Le 28 MARS 1985 : Attentat à CORTI.

Le 29 MARS 1985 : Attentat à U SULAGHJU (SOLARO).

Le 31 MARS 1985 : Attentat à VENTISERI.

 

AVRIL 1985

Le 1er AVRIL 1985 : Une délégation du M.C.A, composé de LEO BATTESTI, PETRU POGGIOLI et GHJAMBATTISTA ROTILY FORCIOLI, revient de PORTO RICCO où elle a tenu plusieurs réunions d’information sur le problème Corse, en particulier auprès de l’importante diaspora Corse (300 000 personnes). Cette même délégation a par ailleurs rencontré à CARACAS (VENEZUELA) des responsables politiques d’origine Corse.

Le 2 AVRIL 1985 : 3 attentats à AIACCIU.

Le 3 AVRIL 1985 : les patriotes emprisonnés cessent les actions engagées pour l’obtention du statut politique.

Le 5 AVRIL 1985 : 1 attentat et une tentative à BASTIA.

Le 7 AVRIL 1985 : Attentat à U SULAGHJU (SOLARO).

Le 9 AVRIL 1985 : 5 attentats à BIGUGLIA et une tentative à PURTI VECHJU.

Le 14 AVRIL 1985 : 1 attentat à FULELLI et 1 à AIACCIU et une tentative à CERVIONI.

Le 15 AVRIL 1985 : Attentat à ISULA ROSSA.

Le 18 AVRIL 1985 : Les 3 élus d’UNITA NAZIUNALISTA quittent l’Assemblée de Corse afin de montrer la volonté des nationalistes de ne pas cautionner l’illusion du statut particulier, les combines et l’impasse politique.

Le 18 AVRIL 1985 : Le F.L.N.C se prononce fermement contre la  » ZONE FRANCHE  » et revendique 46 attentats en Corse et 4 à PARIS.

Le 19 AVRIL 1985 : Tentative d’attentat à CALVI.

Le 19 AVRIL 1985 : Dans une conférence de presse, les élus d’UNITA NAZIUNALISTA, YVES STELLA, DUME GALLET et PETRU POGGIOLI, expliquent les raisons de leur retrait de l’Assemblée de Corse.

Le 20 AVRIL 1985 : Attentat à BASTIA.

Le 22 AVRIL 1985 : Action commando à CALVI, 2 attentats à GHISUNACCIA.

Le 23 AVRIL 1985 : Le F.L.N.C fait sauter l’Hôtel du Département gardé nuit et jour par les forces (répressives) de l’ordre (une charge posée dans les toilettes du conseil général cause d’important dégâts.)

Le 24 AVRIL 1985 : Attentat à CORTI.

Le 28 AVRIL 1985 : Assemblée Générale du M.C.A à BASTIA. Les militants se prononcent sur une vingtaine de motions et amendements émanant des sections locales. Une nouvelle structuration est adoptée : la CUNSULTA est composée de membres élus par les sections, cette même CUNSULTA élit un SCAGNU, organe exécutif du mouvement, composé de 6 membres.

Le 29 AVRIL 1985 : Occupations des locaux de la S.M.C à BASTIA par les travailleurs S.T.C. Le Directeur BERTONCINI n’hésite pas à employer les coups pour s’opposer à cette action syndicale.

Le 29 AVRIL 1985 : Double attentat à AIACCIU.

 

MAI 1985

Le 1er MAI 1985 : Le S.T.C organise des rassemblements à AIACCIU, BASTIA et CALVI à l’occasion de la fête du travail. L’importance de ces actions traduit la nette percée du syndicat nationaliste après une année à peine d’existence.

Le 2 MAI 1985 : Par un communiqué, le F.L.N.C revendique l’audacieuse opération contre l’Hôtel du Département de Haute-Corse considéré par les clandestins, ainsi que par tous ceux qui veulent bien ouvrir les yeux sur la réalité Corse, comme le symbole des combines et des magouilles.

Le 3 MAI 1985 : N’en déplaise au Front National, 300 jeunes Corses partent à la découverte de la culture tunisienne.

Le 4 MAI 1985 : Attentats à PIANOTTULI CALDAREDDU.

Le 4 MAI 1985 : L’ASSOCIU PER U NOVU SVILUPPU DI PINIA organise une journée portes ouvertes. Les agriculteurs Corses rappellent leur détermination à obtenir une rétrocession des terres sous forme collective.

Le 4 MAI 1985 : MICHEL CREPEAU, discret ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, reconnaît bien involontairement, que la baisse de fréquentation touristique de la saison 84 n’est pas due aux attentats.

Le 6 MAI 1985 : Le F.L.N.C est à l’origine de 30 attentats en quelques minutes. ( 17 explosions presque simultanées dans la nuit.)

Le 7 MAI 1985 : 1500 personnes pour une soirée A RISCOSSA à AIACCIU.

Le 7 MAI 1985 : Commémoration de la bataille de PONTE NOVU, les nationalistes ses rappellent de leurs résistants morts pour le peuple Corse, ceux de 1769, mais aussi ceux de notre époque.

Le 8 MAI 1985 : UNITA NAZIUNALISTA entame une série de réunions publiques en FRANCE : MARSEILLE, LYON, NICE, RENNES, CAEN, PARIS.

Le 9 MAI 1985 : FELICE TOMASI sera  » jugé  » en France. Nouveau dessaisissement d’une juridiction Corse. Le pouvoir redoute des Assises en Corse. L’AFFAIRE TOMASI continue. Emprisonné depuis près de trois ans, le militant de l’ex-C.C.N qui a toujours nié, malgré les sévices qu’il a subis au commissariat de BASTIA, avoir participé à une action commando du F.L.N.C à SORBU-OCAGNANU, est dans le collimateur de la  » justice  » française. Son procès est prévu à bordeaux.

Le 10 MAI 1985 : S.C.I et S.T.C participent à la manifestation pour la défense du lycée de BALAGNA.

Le 10 MAI 1985 : U RIBOMBU condamné en première instance à 10 000 F d’amendes pour de prétendues diffamations envers un professeur. M. ROUVIERE, traite les Corses de peuple préhistorique, de fils de cochons, interdit aux élèves d’apposer des badges nationalistes sur leur cartables et s’étonne ensuite d’être pris en grippe dans son lycée ! Depuis, ROUVIERE a préféré aller vivre sur le territoire d’un peuple historique.

Le 11 MAI 1985 : Séries d‘actions du F.L.N.C en CORSICA SUPRANA, 20 attentats.

Le 12 MAI 1985 : 3 attentats à PRUPRIA et 1 à ISULA ROSSA.

Le 13 MAI 1985 : Meeting des Foyers Ruraux à AIACCIU pour dénoncer la politique de l’Assemblée de Corse tendant, par le blocage des crédits, à étouffer toute expression de la vie associative et culturelle Corse.

Le 14 MAI 1985 : Attentat à BASTIA.

Le 15 MAI 1985 : Nuit bleue dans le FIUM’ORBU avec 12 attentats. 4 autres attentats à CORTI et 3 à PURTI VECHJU.

Le 16 MAI 1985 : L’A.P.C fait part de son inquiétude à l’égard des problèmes de sécurité dans les établissement scolaires suite à l’incendie du gymnase du lycée du FINUSELLU.

Le 16 MAI 1985 : 2 attentats dans le FIUM’ORBU.

Le 17 MAI 1985 : Les élus d’UNITA NAZIUNALISTA dénoncent la politique de l’Etat Français à travers le Contrat de Plan, ils réaffirment leur opposition totale au câble ICO et apportent leur soutien aux Foyers Ruraux.

Le 19 MAI 1985 : Attentat à PORTU POLLU.

LE 20 MAI 1985 : U SINDICATU CORSU DI L’INSIGNAMENTU participe activement à une grève et aux manifestations des personnels enseignants et non enseignants pour protester contre la suppression de 25 postes administratifs.

Le 21 MAI 1985 : Le M.C.A officialise, par communiqué, la composition de ses structures. LEO BATTESTI est Secrétaire Général du mouvement, GHJUVAN’SANTU PLASENZOTTI Secrétaire Générale Adjoint, GHJUVAN’CLAUDIU GIUDICELLI responsable des relations extérieures, DUMENICU GALLET responsable de la commission culturelle, IGNAZIU CECCALDI responsable de la commission économique, GHJUVAN’MARTINU VERDI Trésorier National.

Le 22 MAI 1985 : Attentat à BASTIA.

Le 22 MAI 1985 : Le M.C.A apporte son soutien aux Foyers Ruraux.

Le 23 MAI 1985 : 1 attentat à BASTIA et 1 attentat à MIGLIACCIARU.

Le 24 MAI 1985 : Procès des lycéens appartenant à la C.G.N.C (CUNSULTA DI A GHJUVENTU NAZIUNALISTA CORSA) à BASTIA. Grève dans tous les lycées, public très nombreux au Palais de Justice.

Le 25 MAI 1985 : Conférence de presse d’A RISCOSSA à BASTIA qui fait le point sur l’intensification de la politique répressive.

Le 25 MAI 1985 : 8 attentats à AIACCIU et PURTICHJU.

Le 26 MAI 1985 : 4 attentats.

Le 29 MAI 1985 : Débuts du procès à AIACCIU de NATALE LUCIANI, militant du F.L.N.C Impressionnant dispositif policier tout autour du Palais de Justice. Dans une longue déclaration liminaire, le militant du F.L.N.C dénonce l’impasse répressive et rappelle la volonté des nationalistes d’aboutir à un règlement politique.

Le 30 MAI 1985 : NATALE LUCIANI, militant du F.L.N.C, est condamné à 7 ans d’emprisonnement. De violents incidents éclatent à l’annonce de ce jugement.

nataleLucianiProces

 

JUIN 1985

Le 1er JUIN 1985 : Création du COMITE JEAN NICOLI à AIACCIU.

Le 2 JUIN 1985 : Le F.L.N.C mène une opération commando sur un village de vacances dans le golfe de LAVA. Des tracts apportant un soutien aux prisonniers politiques, en particulier NATALE LUCIANI, sont trouvés sur place.

Le 3 JUIN 1985 : La destruction du village de vacances fait éclater, au grand jour, les magouilles de l’administration et des clans.

A VERIFIER : Le 4 JUIN 1985 : Attentat du F.L.N.C à BASTIA et du F.L.B à GUINGUAN ou l’un des membres du commando est mort.

Le 6 JUIN 1985 : 2 attentats à FURIANI.

Le 7 JUIN 1985 : Après le mitraillage de deux commerces appartenant à des nationalistes, le M.C.A dénonce  » les provocations et la propagande anti-nationaliste  » et apporte son soutien aux deux militants visés. Vives réactions du SINDICATU CORSU DI I CUMMERCIANTI E DI L’ARTISGIANI.

le 8 juin 1985 :  Réunion publique d’ Unità à Cuttuli.

le 8 juin 1985 : L’Association di i Parenti Corsi se félicite ,dans un communiqué ,d’avoir obtenu gain de cause au collège de Lucciana. Les règles de sécurité sont enfin respectées.

le 8 juin 1985: 2 attentats à Bastia.

Le 9 Juin : Le STC tient son premier congrès. Dans une motion d’ orientation générale, adoptée à l’ unanimité, le STC proclame le sens de son combat ou sont  » indissociables libération nationale et libération sociale ». Bernard Trojani est élu Secrétaire Général du syndicat nationaliste.

Le 11 Juin 1985 : 1 attentat à Ajaccio

Le 12 Juin 1985 : 1er congrès du SCI. Des motions concernant la langue et la culture corses sont adoptées. Le SCI se prononce clairement pour un combat dont  » les revendications s’inscrivent naturellement dans le cadre plus large de la lutte de la libération nationale ».  Ghjambattista Rotily est élu Président du syndicat.

Le 13 Juin 1985 : Réunions publiques Unità à Bastia et à Luri.

Le 14 Juin 1985 : Conférences de presse des organisations nationalistes à Ajaccio. Après avoir fait le constat de la situation politique,les différents contre-pouvoirs appellent à une manifestation unitaire le samedi 22 Juin à Bastia.

Le 16 Juin 1985 : Réunion publique d’ Unità à Olmu.

Lé 17 Juin 1985: Recueillement à Veru à la mémoire de Guidu Orsoni. Le village est de nouveau investi par les forces répressives.

Le 17 Juin 1985: Le SCI entame une action en faveur de 57 maîtres d’internat et surveillants licenciés par le Rectorat.

Le 18 Juin 1985: 2 inculpations suite aux incidents qui ont suivi le procès de Natale Luciani.

Le 19 Juin 1985: Le FLNC remet une longue déclaration à la Presse dans laquelle il appelle l’ Etat français à engager un règlement politique et se déclare prêt à « avoir toutes les initiatives qu’il jugerait utiles à ce déblocage politique ».

Le 20 Juin 1985: Procès de Marc Buisson:2 années de prison ferme et 2 années avec sursis.

Le 22 Juin 1985: La manifestation nationaliste réunit plus de 8 000 personnes à Bastia derrière la banderole  » Suluzione pulitica ». Des incidents éclatent après l’ordre de dislocation. Huit nationalistes sont interpellés.

Le 24 Juin 1985: A Riscossa,dans une conférence de presse ,dénonce le « dispositif policier qui traduisait une volonté délibérée de provocation » et demande la libération des huit nationalistes en garde à vue ( dont deux mineurs).

Le 24 Juin 1985: Le SCI réclame une solution de fond au niveau de la corsisation des emplois. Le syndicat s’étonne que trois enseignants corses soient nommés dans la région parisienne alors que l’académie de la Corse est déficitaire en postes de mathématiques.

Le 25 Juin 1985: François Casta est condamné à 3 années de prison (dont 2 avec sursis).

Le 28 Juin 1985: 2 attentats à Ajaccio.

Le 29 Juin 1985: Soirée de soutien aux patriotes emprisonnés à Ajaccio. Succès populaire.

Le 29 Juin 1985: Dans un communiqué, GB Stromboni, conseiller culturel, demande « la dissolution du Conseil de la Culture qui n’est plus crédible et ou la situation est bloquée depuis sa création, il y a 2 ans ».

 

JUILLET 1985

Le 1er JUILLET 1985 : Conférence de presse du F.L.N.C à MARSEILLE qui annonce la suspension de ses actions militaires. Une suspension ponctuée dans le même temps par une importante nuit bleue : 66 attentats.

Le 1er JUILLET 1985 : L’ASSOCIU DI I PARENTI CORSI organise un rassemblement devant la Préfecture d’AIACCIU pour dénoncer la non-conformité des C.E.S FINUSELLU et PADULE

Le 2 Juillet 1985: Après les propos irresponsables du Maire MRG de Bastia, Jean Zuccarelli, qui s’inquiétait de l’état de l’enseignement de la langue … française en Corse (parce que des élèves apprenaient des poésies corses pour les fêtes de fin d’année…) le SCI fait une mise au point … en langue corse.

Le 4 Juillet 1985: Les organisations nationalistes appellent à une manifestation pour le 20 Juillet à Aiacciu. Mots d’ordre: solution politique, statut politique, et soutien aux sept patriotes jugés à Lyon.

Le 5 Juillet 1985: Procès de Lyon, des barrages filtrants sont organisés dans toute l’île.

Le 6 Juillet 1985: Naissance du Sindicatu Corsu di i Cummercianti è di l’Artisgiani (SCCA).

Le 7 Juillet 1985: Attentat anti-nationaliste à Bastia contre la famille Pesce. Nombreux communiqués de soutien.

Le 11 Juillet 1985: Occupation de la DASS par le STC. Cette administration refuse de reconnaître le syndicat nationaliste.

Le 15 Juillet 1985: L’UPC appelle ses militants à participer à la manifestation nationaliste du 20 Juillet à Ajaccio.

Le 16 Juillet 1985: Ouverture du Procès de Lyon. Spectaculaire dispositif policier aux alentours du Palais de Justice. Dans une déclaration liminaire, Petru Albertini, au nom des membres du commando FLNC, parle de la Corse, de la lutte de libération nationale et indique qu’ils assument collectivement et moralement les faits.
 

Le 16 JUILLET 1985 : Ouverture à LYON du procès des militants Nationalistes Corses. Verdict 8 ans de prison pour les principaux inculpés, qui était condamnés pour le meurtre de JEAN-MARC LECCIA et de SALVATORE CONTINI dans la prison d’AIACCIU, ou ils s’étaient introduit sous des uniformes de gendarmes, NOEL PANTALACCI, PIERRE ALBERTINI, PANTALEONE ALESSANDRI, tout trois militants de l’ex-F.L.N.C sont inculpés de crime de sang ils se sont dit les vengeurs de GUY ORSONI. Un dispositif impressionnant de policier autours du Palais de justice. PIERRE ALBERTINI, au nom des membres du commando du F.L.N.C, lors d’une déclaration liminaire, parle de la Corse, de la lutte de libération nationale et indique qu’ils assument collectivement les faits.

Le 17 Juillet 1985: Premiers témoignages au Procès de Lyon.

Le 19 Juillet 1985: Procès de Lyon : coup de théâtre! Un témoignage capital prouve les complicités politiques dans l’assassinat de Guidu Orsoni. Mme Pierrotti, femme de ménage de PJ Massimi affirme que ce dernier avait reçu la visite de Jean-Marc Leccia courant juin 83,c’est à dire …à l’époque de l’enlèvement du militant nationaliste.

Le 20 Juillet 1985: Impressionnante manifestation nationaliste. Plusieurs milliers de personnes défilent à Ajaccio avec dignité et détermination.

Le 23 Juillet 1985: Après un réquisitoire de deux heures contre le FLNC, le Procureur Général Truche requiert de très lourdes peines contre les patriotes « jugés » à Lyon: réclusion criminelle à pérpétuité contre Pantalacci et Albertini, 20 ans contre Alessandri, 7à 8 ans contre Vesperini et Moretti,1 an contre Luciani et Ceccaldi.

Le 23 juillet 1985 : Hold up à Saint Germain en Laye

Le 26 Juillet 1985: Verdict des jurés de la Cour d’Assises: 8 ans de réclusion criminelle pour Albertini ,Pantalacci et Alessandri, 3 ans et 5 mois de réclusion pour Vesperini et Moretti, acquittement pour Luciani et Ceccaldi.

 

AOUT 1985

Le 3 Août 1985: Congrès de l’ UPC à Puretta. Pour la première fois un débat a lieu entre responsables nationalistes et autonomistes. Les différents mouvements affirment leur volonté de construire une politique d’union durable.

Le 5 Août 1985: Les incendies font rage dans toute l’ile. Les élus clanistes ,responsables des véritables causes de ce fléau,cherchent à dégager leurs responsabilités en montrant du doigt les bergers et les… nationalistes! Le MCA situe le problème de fond : »La lutte contre les incendies est inséparable d’une nouvelle politique économique ».

Le 8 Août 1985: Conférence de presse du MCA à Bastia. A l’ordre du jour les incendies (pour la seule Haute-Corse ,342 incendies et 8450 hectares brûlés depuis le 1er juillet!) et la présentation du programme des  » IVè Ghjurnate Internaziunale « .Un débat avec l’UPC est annoncé.

Le 8 Août 1985: Pascal Arrighi jappe une fois de plus: l’Assemblée maintiendra son refus de débloquer des subventions aux Foyers ruraux et aux groupes culturels. Motif: « La majorité n’a pas été élue pour distribuer des crédits aux indépendantistes…)
 
Le 10 Août 1985: Ouverture à Corti des  » IVè Ghjurnate Internaziunale ». Point fort de la journée:la conférence de presse et le meeting international regroupant de nombreux représentants d’organisations étrangères. Plusieurs centaines de personnes assistent à la conférence de presse de présentation.

Le 11 Août 1985: Plusieurs milliers de visiteurs aux  » Ghjurnate ». Près de 3000 participants pour le seul débat MCA/UPC sur le thème de la politique d’union. Lors du meeting du MCA , Leo Battesti appelle ,en tant que Secrétaire Général,à un élargissement de la lutte sur des bases claires.

Le 13 Août 1985: Des barbouzes passent à l’action : tentative d’attentat contre la station service du propriétaire du terrain sur lequel ont eu lieu les  » Ghjurnate ».

Le 17 Août 1985: L’ALC et la CGNC participent activement à la journée « Scontru di a Ghjuventù » organisée par le Foyer Rural de San Gavinu di Carbini ».

Le 20 Août 1985: Pour protester contre les accusations clanistes contre les éleveurs ,taxés d’être des « incendiaires »,le SCA occupe la DDA. Le syndicat nationaliste réclame  » le classement en zone sinistrée de toutes les régions dévastées par les incendies ».

Le 30 Août 1985: Réunion publique des organisations d’Unità Naziunalista à Luretu di Casinca.

Le 31 Août 1985: Campagne du FLNC auprès des touristes. En l’espace de quelques heures sept camps de vacances de la région bastiaise sont investis par des commandos qui distribuent des tracts sur la situation politique de la Corse.

 

SEPTEMBRE 1985

Le 1er Septembre 1985: Cérémonie à la mémoire de Jean Nicoli à Ajaccio.

Le 2 Septembre 1985: Le STC participe à l’occupation de l’aéroport de Figari pour le maintien de la liaison Figari-Orly.

Le 7 Septembre 1985: Les organisations d’ Unità organisent une série d’actions sur le thème « No à a pulitica di u focu ,difendimu a nostra terra ». 15 000 affiches sont apposées dans toute l’ile et une journée de sensibilisation est annoncée à Conca.

Le 9 Septembre 1985: Dans une lettre adressée au Préfet, l’APC renouvelle sa mise en garde face aux problèmes d’insécurité propres au CES Finusellu et aux Padules.

Le 13 Septembre 1985: Un militant nationaliste , Ghjuvan Niculau Antoniotti, est condamné à 16 mois de prison (dont 6 avec sursis) par le tribunal de Bastia. Prétexte invoqué: un prétendu jet d’un cocktail Molotov lors d’incidents après une manifestation à Bastia. En fait, comme toujours, de faux témoignages policiers permettent l’élimination d’un militant qui dérange…..

Le 14 Septembre 1985: Le STC organise à Aiacciu la « Festa di u Sindicalisimu Corsu ». Vif succès de cette manifestation.

Le 15 Septembre 1985: Journée de sensibilisation d’ Unità à Conca ( l’une des principales régions touchées par le fléau des incendies). Plusieurs centaines de personnes participent à un important débat .   Forte assistance également pour la soirée culturelle dont le bénéfice est versé intégralement à une association de défense des sinistrés. Une initiative très appréciée par les victimes du fléau, mais pas par l’administration qui exercera des pressions pour nuire à l’impact de cette démarche.

Le 18 Septembre 1985 : Rassemblement de l’APC devant la Préfecture de Région pour exiger une mise en conformité des CES Finusellu et Padules.

Le 18 Septembre 1985 : Assemblée générale à Aiacciu des associations membres du Comité Anti- Vazziu.

Le 20 Septembre 1985: Un commando du FLNC investit la station bastiaise de RCFM et diffuse un long message au Peuple Corse. L’organisation clandestine appelle à rejoindre les structures de lutte contre le colonialisme français et réaffirme l’exigence d’une solution politique au problème corse.

RCFM-corse-radio-corsica

Le 20 Septembre 1985: Le Comité Anti-Vazziu annonce une mobilisation pour la fin novembre contre le câble.

Le28 Septembre 1985: Un millier de personnes assistent ,à Bastia, à une soirée culturelle de soutien organisée par A Riscossa.

Le 29 Septembre 1985: Réunion publique des organisations d’Unità à Bastelica.

 

OCTOBRE 85

Le 2 Octobre 1985: Le complexe de Terra Bella à Purtichju est détruit par un attentat ainsi qu’une agence immobilière à Aiacciu Le FLNC revendique ces actions contre les tenants du  » tout-tourisme ».

Le 4 Octobre 1985: Procès à Bastia des frères Magdeleine et de Roccu Rogliano. Dans une déclaration liminaire les patriotes du FLNC assument leur engagement. (voir octobre 1983)

Le 4 Octobre 1985: Procès en appel à Bastia de Petru Francescu Casta.

Le 6 Octobre 1985: La langue corse est exclue des emplois du temps scolaire dans de nombreux établissements. Le SCI dénonce cet état de fait.

Le 7 Octobre 1985: Unità retourne à l’assemblée de Corse en précisant: « une ouverture politique essentielle est de nouveau offerte au pouvoir français pour qu’il engage un réel processus pour une solution politique (…),c’est pour participer à cette exigence que les élus d’Unità assisteront aux prochaines sessions de l’Assemblée. »

Le 7 Otobre 1985: Ouverture à Paris du procès des militants du FLNC Ghjuvan Dumenicu Gladieu et Francescu Marcelli pour l’affaire dite des  » faux dollars « .

Le 8 Octobre 1985: Visite de Pierre Joxe à Aiacciu. Le Ministre rencontre les trois élus d’Unità.

Le 10 Octobre 1985: Procès à Paris : dans son réquisitoire ,le Procureur Général fait la distinction entre les prévenus politiques et de droit commun. Il admet la motivation purement politique des militants du FLNC dans l’affaire des faux dollars.

Le 10 Octobre 1985: L’ALC débaptise le Lycée Marbeuf à Bastia et lui donne le nom de « Liceu Ghjuvan Nicoli ». Plusieurs centaines de jeunes participent à cette cérémonie dont l’éclat est à peine ternie par la présence de nombreux policiers et la réaction anti-nationaliste viscérale du PCF qui parle de manipulation de la jeunesse!

Le 10 Octobre 1985: Session houleuse à l’Assemblée de Corse: au menu ,le projet de remplacement du CERTI. Les représentants d’Unità fustigent la classe politique corse compromise dans une nouvelle magouille.

Le 13 Octobre 1985: Un rapport de l’ INSEE constate que la Corse est l’une des régions d’ Europe les plus défavorisées: elle occupe le 141ème rang sur 150 ! On aimerait bien connaitre la situation des 9 régions qui sont encore plus défavorisées…..

Le 15 Octobre 1985: A l’appel du Sindicatu Corsu di l’Agricultura, cinq cents personnes manifestent à Aiacciu pour la défense de Pinia.Une délégation ,reçue par le Directeur de la DDA,obtient des assurances relatives au non-démentelement du domaine ainsi qu’à la rétrocession collective des terres au bénéfice des agriculteurs de l’Associu di Pinia.

Le 17 Octobre 1985: Réunion d’Unità Naziunalista à Bastia.

Le 18 Octobre 1985: Le tribunal de grande instance de Nice condamne Félicia Silvagnoli, militante de A Riscossa, à un an de prison avec sursis pour  » outrage à magistrats « .

Le 20 Octobre 1985: A Carghjese,le Secrétaire Général Adjoint du MCA ,Ghjuvan Santu Plasenzotti, est victime des provocations d’un spécialiste du genre : le chef de la gendarmerie. Le MCA fait part de son soutien total à l’égard de son militant.

Le 20 Octobre 1985: Le STC annonce la création de la section  » Idrolica orsa  » qui regroupe une vingtaine de membres du personnel de l’Office d’Equipement Hydrolique.
 

Le 23 Octobre 1985 : La section STC de la SMC met fin à l’occupation des locaux « afin de ne pas nuire aux mutualistes »

Le 23 Octobre 1985 : Procès à Bastia, sur l’appel du parquet de deux militants de la CGNC poursuivis après les provocations policières du 24 octobre 84 (incidents à Bastia après les condamnations dans l’affaire de Balagne)

Le 25 Octobre 1985: Procès de trois militants de la CSC poursuivis pour avoir bousculé deux provocateurs anti-nationalistes , les professeurs Piazza et Pomponi. Isolés politiquement, les deux  » plaignants  » ne viennent pas à l’audience tandis que les syndicalistes bénéficient d’un large soutien.

Le 27 Octobre 1985: Le Sindicatu Corso di i Cummercianti è di l’Artisgiani dénonce le projet d’implantation d’une grande surface à Mezzavia qui « mettrait en péril les intérets du peuple corse en privilégiant la fuite des capitaux ».

Le 27 Octobre 1985: Réunion publique d’Unità Naziunalista à Evisa.

Le 28 Octobre 1985: Le FLNC annonce une campagne d’actions sur le problème de la drogue. L’organisation clandestine revendique par ailleurs le mitraillage d’un commissariat à Paris « en riposte à la décision d’éparpillement des militants de Lyon dans plusieurs centrales françaises et la condamnation d’une responsable de A Riscossa « .

Le 31 Octobre 1985: Conférence de presse du SCCA à Aiacciu avec présentation de sa liste aux élections de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’ Aiacciu -Sartè.

 

NOVEMBRE 1985

Le 4 Novembre 1985 : L’ APC dresse le bilan de sa participation aux élections des parents d’élèves: 80 élus ! Résultat très positif qui lui permettra de mieux lutter pour défendre ses objectifs.

Le 5 Novembre 1985: Manifestation du SCCA à Aiacciu contre le projet d’implantation d’une grande surface à Mezzavia.

Le 5 Novembre 1985: Présentation à Bastia ,de la liste SCCA aux élections Consulaires. Parmi les propositions du syndicat: la création et la défense d’un développement de l’activité qui ne soit plus la mort du commerce et de l’artisanat corse,une gestion rigoureuse et transparente de la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Le 6 Novembre 1985: Le STC réoccupe à Bastia les locaux de la Société Mutualiste Corse et pose une question fondamentale: « Ou est passé l’argent des travailleurs ? « 

Le 6 Novembre 1985: Le SCCA demande aux artisans et commerçants de baisser leurs rideaux en signe de protestation contre le projet de grande surface à Mezzavia.

Le 7 Novembre 1985 : Une ordonnance d’expulsion est prononcée à l’encontre des occupants de la Société Mutualiste Corse.

Le 8 Novembre 1985:  Ouverture des Ghjurnate d’Unità à AIACCIU. Conférence de presse des élus ,en présence de l’ensemble des organisations. Thèmes abordés: leur retour à l’Assemblée de Corse.

Le 8 Novembre 1985:  Le Tribunal Administratif de Bastia annule l’arrêté du Maire de U Lugu di Nazza qui interdisait ,en septembre 84, une soirée culturelle du groupe I Muvrini.

Le 9 Novembre 1985:  Attentat du FLNC contre la Cour des Comptes à Bastia. Les clandestins dénoncent un organisme « qui ne remplit pas son rôle au niveau de la moralisation de la gestion des fonds publics et couvre des scandales financiers « .

Le 9 Novembre 1985:  Débat sur l’agriculture lors des « Ghjurnate d’Unità  » à Aiacciu organisé par le SCA.

Le 10 Novembre 1985:  Meeting de clôture des « Ghjurnate d’Unità « .Interventions de l’ensemble des organisations participant à la coalition patriotique.

Le 12 Novembre 1985:  Rassemblement du SCA à Aiacciu pour protester contre les Programmes Intégrés Méditerranéens et réclamer  » un véritable plan de renaissance  agricole « .

Le 12 Novembre 1985:  3 employés de la Société Corse Mutualiste sont licenciés en raison de leur engagement syndical au sein du STC. L’organisation nationaliste dénonce ce  » règlement de compte politique « et organise à Bastia une table ronde sur le thème « liberté syndicale et moralisation de la vie publique en Corse « .

Le 13 Novembre 1985:  Pour manifester leur soutien aux travailleurs de la Société Mutualiste Corse, le MCA et l’UPC se joignent à une occupation des locaux. Les deux organisations forment ensuite une délégation que le Préfet refusera de rencontrer.

LE 14 Novembre 1985:  Suite du conflit à la S.M.C: rassemblement de soutien de 300 personnes devant les locaux bastiais. Le Préfet accepte ,enfin, de recevoir la délégation MCA/UPC.

Le 18 Novembre 1985 : Le SCA recueille 20 % des voix aux Élections Consulaires en Corse du Sud. Score tout à fait remarquable pour une première participation ! 

Le 19 Novembre 1985:  Succès de l’action du STC dans le conflit l’opposant au Conseil d’ Administration de la SMC: levée des mesures de licenciements,ouverture d’une procédure de conciliation dans l’entreprise. Une grande victoire syndicale pour les nationalistes corses.

Le 25 Novembre 1985:  Les avocats de Ghjuvan Michele Rossi introduisent un recours auprès de la commission de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Le 26 Novembre 1985:  Conférence de presse de l’ ALC et de la CGNC qui annoncent une vaste campagne de sensibilisation sur le problème de la drogue.

Le 29 Novembre 1985:  Le SCA participe au rassemblement organisé par les CUMA devant l’ Office Agricole pour protester contre « le blocage de l’Office qui n’arrange que ceux qui veulent détruire une agriculture déjà en voie de disparition… »

Le 30 Novembre 1985:  Plus de 2000 personnes participent à la manifestation du Comité Anti- Vazziu contre le cable! CO.

Le 30 Novembre 1985:  2 attentats  à Aiacciu contre EDF.

 

DECEMBRE 1985

Le 4 Décembre 1985:  L’ALC et la CGNC organisent une conférence-débat à Bastia sur le thème de la drogue. A l’ issue de cette réunion , un collectif est constitué regroupant des parents d’élèves, des organisations de jeunesse , des associations et groupes d’aide aux drogués.

Le 5 Décembre 1985:  Léo Battesti et Yves Stella se rendent au Val d’ Aoste pour participer à 3 journées d’ animation ayant pour thème  » La Corse,une Nation en lutte « . Les responsables du MCA ont plusieurs entretiens avec les principaux responsables de  » l’ Union Valdotaine  » et des membres du gouvernement autonome.

Le 6 Décembre 1985:  Attentat à Marseille contre l’annexe du Palais de Justice.  » Le statut politique demeure ,dans l’immédiat, la revendication essentielle « déclare le FLNC.

Le 8 Décembre 1985:  2 attentats contre 2 bars à Bastia. Le FLNC revendique , expliquant que ses actions s’inscrivent dans le cadre de sa campagne contre la drogue.

Le 11 Décembre 1985:  Procès en appel de G.N. Antoniotti. Sa condamnation à  10 mois de prison ferme est confirmée.

Le 12 Décembre 1985:  Participation record à l’ Università di Corti pour l’élection du collège étudiant ( 35 %) . La Consulta di i Studienti Corsi, membre d’Unità ,recueille la quasi totalité des suffrages et obtient l’intégralité des sièges à pourvoir !

Le 13 Décembre 1985:  Mise en liberté pour JL Massoni, patriote incarcéré à Bastia.

Le 13 Décembre 1985:  Le STC rencontre les responsables de l’ Association Corse pour les personnes âgées d’ Aiacciu. Un accord intervient sur la réorganisation des services.

Le 14 Décembre 1985:  2000 manifestants à Porti-Vechju,sur le thème  » A Droga basta » à l’appel de l’ ALC et de la CGNC ! La plus grosse manifestation jamais réalisée dans la région !

Le 14 Décembre 1985:  Attentat contre l’appartement du chef du centre de l’ EDF qualifié par le FLNC de  » fonctionnaire colonial provocateur ».

Le 16 Décembre 1985:  A Riscossa dénonce ,à Bastia, les atteintes aux droits de l’homme en ce qui concerne les dossiers de Felice Tomasi et Ghjiiseppu Luiggi Massoni.

Le 17 Décembre 1985:  Développement considérable de la politique d’union : le MCA et l’ UPC tiennent une conférence de presse à Aiacciu pour annoncer la constitution de listes communes pour les élections régionales de 1986. Les deux mouvements précisent que cette politique d’union  » ne s’arrête pas au cadre institutionnel,elle est un choix délibéré responsable ,qui,au delà de nos diversités, nous permet de mettre en commun tout ce qui peut l’être « .

Le 19 Décembre 1985:  2 attentats à Aiacciu.

Le 21 Décembre 1985:  A Riscossa organise à Bastia une journée « Natale per i Patriotti «  qui obtient un très grand succès populaire.

Le 22 Décembre 1985:  2 attentats à Aiacciu contre des locaux du Crédit Agricole.

Le 26 Décembre 1985:  Le STC bloque l’entrée de la Banque  de France à Bastia pour protester contre les menaces de licenciement pesant sur 35 employés de la Société Ajaccienne de Surveillance .

 

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