L’inquiétude des dirigeants de la clinique du Golfe à Ajaccio. Un établissement privé de santé qui n’est plus en mesure depuis mardi d’accueillir des patients dans sa structure. Une mission diligentée par l’agence régionale de la santé, vérifiant le bon déroulement des opérations, a conclu à une cessation d’activité … L’ARS a en effet estimé que les conditions de sécurité n’étaient plus respectées. Conséquence directe de cette décision, « il faudra envisager des mesures de chômage technique pour les personnels et voir quels sont les secteurs d’activité qui pourront être relancés au plus vite pour limiter les incidences au sein de la structure » … C’est la réponse apportée par les dirigeants de la clinique du Golfe qui parent désormais au plus pressé. Quant au STC, qui ne se considère en rien responsable de la situation, il attend patiemment une reprise des négociations.
Des questions de premier interêt entre l’enlisement du conflit social entré dans sa troisième semaine depuis hier et l’injonction de suspension d’activité formulée par l’agence régionale de la santé. Le directeur de l’ARS, Dominique Blais, atteste que les conditions de sécurité n’étant plus respectées, il était impossible de poursuivre dans ces conditions l’activité de l’établissement privé. Conséquence directe de cette injonction de suspension d’activité, les 150 employés de la clinique du golfe risquent fort dans les toutes prochaines heures de se retrouver au chomage technique … Une possibilité évoquée par Lucien Peres, directeur de la S.A. Cliniques d’Ajaccio… Face à cette situation d’urgence, les négociations engagées hier soir en prefecture en présence du médiateur ont été suspendues … et aucun autre rendez-vous n’a été fixé depuis.
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