(Michaël Andreani – Alta Frequenza) – Nouvelle montée au créneau de l’Associu Sulidarità, Corsica Libera et de la section Corse de la Ligue des Droits de l’Homme.
A l’occasion d’une conférence de presse organisée samedi à Ajaccio, ceux-ci ont tenu à évoquer le cas de deux prisonniers politiques, Paul Istria et Sampieru Andreani. Les deux détenus se sont en effet vus refuser une nouvelle fois selon les trois organisations un élargissement de peine en liberté conditionnelle, malgré leur éligibilité à cette disposition depuis plusieurs mois. Sulidarità, Corsica Libera et la LDH Corse parlent d’un « acharnement du parquet de Paris, pouvant aller jusqu’au mensonge ».
Un rejet de leur droit « fomenté sur des prétextes fallacieux », poursuivent-elles. Pour Jean-Marie Poli, le président de l’Associu Sulidarità, cette situation est uniquement engendrée par le fait que ces deux détenus soient des prisonniers politiques corses, à l’instar de bien d’autres.