(Corse Matin) Un hommage a été rendu hier, devant la stèle du stade Armand-Cesari, aux 18 personnes qui ont perdu la vie le 5 mai 1992 et aux 2 357 spectateurs blessés. Le souvenir de la catastrophe reste dans les mémoires.
Que peut le temps aux blessures les plus graves ? À la désolation qu’elles sèment au plus profond d’un corps, dans les moindres recoins de l’âme ? Que peuvent vingt-trois années, qui s’écoulent avec leurs hauts et leurs bas, sur une seule journée qui a dérobé tant d’existences ?
Le 5 mai 1992, la vie s’est abîmée au stade Armand-Cesari, en une fraction de seconde. Dix-huit morts et 2 357 spectateurs blessés, le bilan de la demi-finale de la coupe de France, opposant le SCB à l’OM, paraît aujourd’hui encore, inconcevable.
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