(Corse Matin) Dans la perspective des territoriales, le président du groupe Corsica Libera souhaite solliciter Femu a Corsica et toutes les listes sur la base d’un projet qui reprendrait tous les grands votes de l’assemblée de Corse
Quel bilan tirez-vous de la mandature de Corsica Libera à l’assemblée de Corse ?
Pour avoir connu plusieurs mandatures, je peux dire que celle-ci a été de loin la plus fructueuse depuis des décennies : vote dès 2011 de la motion de Corsica Libera sur la co-officialité de la langue corse, adoption de notre proposition de statut de résident, statut fiscal, Padduc, projets d’évolution institutionnelle et de révision constitutionnelle, tous ces documents reprenant largement les orientations de notre projet « Corsica 21 ».
Enfin, exigence du rapprochement des prisonniers… Souvenez-vous de la situation d’avant 2010, tout était bloqué par une CTC aux ordres du préfet, du Sgac et de Paris…
Depuis, il s’est passé une chose très importante : les demandes portées, durant quarante ans, par les seuls nationalistes le sont désormais par une large majorité des élus corses.
Si nous demeurons unis et cohérents, tôt ou tard, Paris sera contraint de céder.
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