Le conseil général de haute Corse – aujourd’hui conseil départemental – défraie depuis quelques années la chronique dans un certain nombre d’affaires en liaison avec des soupçons de détournements de fonds publics ou de corruption: quand il ne s’agit pas , hélas, de crimes de sang comme cela a été le cas à deux reprises.
Il n’est pas bon pour la démocratie que les rumeurs, les ragots, occupent régulièrement l’actualité: cela empoisonne l’atmosphère, entretient un climat favorable aux extrêmes , éloigne les citoyens de l’intérêt qu’ils doivent porter à la gestion des fonds publics, et donne de nos élus une image qui pour la grande majorité d’entre eux n’est pas la bonne.
A ANTICOR nous préférons la clarté: dans les affaires concernant l’argent public, lorsque la rumeur tient lieu d’information il faut faire la clarté, et pour cela il faut que la justice soit saisie et appelée à se prononcer .
Dès lors, de deux choses l’une: ou bien les rumeurs sont infondées, et c’est tant mieux , ou bien elles sont fondées et alors la sanction doit intervenir.
C’est pour cela que notre association, agissant par le truchement de ses avocats M° Jérôme Karsenti et M° Jean Toussaint Giacomo, a déposé comme l’a rapporté le 23 avril le quotidien « Le Parisien » , trois plaintes contre X auprès du procureur de la République à Bastia.
Elles concernent:
Les soupçons de détournement de subventions , portant sur près de 400 000 €, destinés à l’édification de gîtes ruraux, plainte avec constitution de partie civile. Il est apparu à notre association que, dans l’instruction de cette affaire, les mises en cause auraient essentiellement porté sur des lampistes, en l’occurrence des employés des services du conseil général, ce qui ne nous parait ni juste ni recevable..
L’opacité dans la gestion des fonds publics, pour un montant de plus de 700 000 € de subventions sur trois ans, par une association mise en place pour assurer la protection de jeunes errants , dont il est apparu à notre association que l’emploi n’a pas été justifié comme le recommande la loi.
Une affaire d’emploi fictif par un groupe d’élus du conseil général. Il est apparu à notre association que si la justice avait bien sanctionné un délit de recel d’abus de bien sociaux, elle avait inexplicablement négligé de s’intéresser aux auteurs de ce délit.
Ici le compte rendu de la station corse de France 3: Plaintes CG2B
ANTICOR, association reconnue d’utilité publique, compte environ 1200 adhérents dont 31 dans notre Île. L’adhésion à notre association est facile en ligne sur notre site national .
La corruption et les détournements de fonds publics font du mal à la démocratie: rejoignez notre association pour lutter contre cette plaie au flanc de la République.