[Euskal Herria] Rapprochement des prisonniers en débat

Le président du gouvernement de Gasteiz, Patxi Lopez, a proposé une “orientation consensuelle” de la politique pénitentiaire qui envisagerait, entre autres, “un rapprochement progressif des prisonniers basques”, dans l’optique de leur “réinsertion”. Des déclarations réalisées hier devant les députés à l’occasion du débat de politique générale au Parlement.

Intitulé Engagement avec la liberté et le vivre ensemble démocratique, le discours du lehendakari défend un “grand accord pour la conciliation” adapté aux nouveaux temps que vit le Pays Basque. Il demande aussi à ETA sa dissolution sans contrepartie ni condition.

Dans ses propositions pour un meilleur vivre ensemble, Patxi Lopez a soutenu “un avenir doté de mémoire”, dans lequel toutes les victimes du conflit seraient reconnues, celles d’ETA, du GAL, du Bataillon Vasco Español comme des autres “groupes violents”. Il a également suggéré la “reconnaissance légale” de “toutes les sensibilités politiques qui acceptent le système démocratique et respectent la loi”.

Réactions

La gauche abertzale a réagi au discours de P. Lopez en constatant que ce dernier a progressé, mais que ce n’est “pas suffisant”. Le PNV, par la voix de Joseba Egibar, considère que ces déclarations arrivent tard et regrette l’absence de reconnaissance du droit de décision. Quant au représentant du Parti populaire, Leopoldo Barreda, il a critiqué le président du gouvernement car il a parlé d’ETA comme si elle n’existait plus.

Des experts pour vérifier la trêve

Les membres de la Commission internationale de vérification du cessez-le-feu d’ETA se sont présentés mercredi dernier. Présidée par Ram Manikkalingan, directeur du groupe de conseillers pour le dialogue d’Amsterdam, la commission rassemble des experts internationaux en matière de résolution de conflits.

Ronnie Kasrils, d’Afrique du Sud, Raymond Kendall et Chris Maccabe, de Grande-Bretagne, et le lieutenant général d’Inde Satish Nambiar complète la liste des membres de ce groupe qui sera coordonné par Fleur Ravensbergen.

Ces jours-ci, ils ont rencontré des partis, des associations de chefs d’entreprise, des syndicats et l’Eglise catholique.

Ce groupe d’experts a pour vocation de procéder à la vérification technique de la trêve annoncée le 10 janvier dernier par ETA. Ce dernier a dès le début affirmé qu’il se soumettrait à ce type d’exercice. En revanche, les Etats français et espagnol l’ont publiquement désapprouvé. En conséquence, ETA a accepté “une vérification informelle”.

La commission a déclaré agir à la demande de plusieurs acteurs de la société basque, et a insisté sur son indépendance par rapport au Groupe international de contact mené par l’avocat sud-africain Brian Currin qui, lui, a un rôle plus politique.

Goizeder TABERNA

http://www.lejpb.com/paperezkoa/20110930/293907/fr/Rapprochement-des-prisonniers-debat

Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :

. . A l'accorta annant'à Google Infurmazione For Latest Updates Follow us on Google News Nos dernière informations sur Google Actus

Produit CORSU E RIBELLU

bandeauribelluteeshirt (1)

Produits à partir de 13e

error: