(CORSE MATIN) Dans la famille des intellectuels baroudeurs, Gérard Chaliand c’est, en quelque sorte, l’antithèse de Bernard-Henri Lévy. Un physique de boxeur couplé à une culture de grand voyageur, amoureux des hommes et des livres. Un phrasé simple et direct, pour exprimer des idées nuancées.
Une philosophie pragmatique, fruit d’une vie passée à arpenter les continents à la rencontre des guérilleros et des mouvements de libération. Une empathie assumée pour les combattants, qui n’empêche pas le recul intellectuel nécessaire à l’analyse.
Il est « l’un des rares et derniers penseurs de terrain », assure l’écrivain Patrice Franceschi, cité par le quotidien Le Monde en 2009.
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