(CORSE MATIN) Beaucoup de femmes, d’enfants aussi, écharpes autour du cou, maillots sur les épaules. Il fait froid, des averses s’abattent sur ce public qui trépigne, mais les sourires sont là. L’espoir également, le rêve.
Un avant-match déjà volcanique
Un peu avant 17 heures, une énorme rumeur monte alors sous un pont de l’autoroute A86 qui passe juste là : un millier de supporters de la tribune Est se signale. Les malheureux CRS observent depuis le parvis. Trois, quatre marrons de terre claquent, une poignée de fumigènes crachotent et encore des chants, qui enflent sous ce pont. Dans l’obscurité, l’impression est saisissante. Comme une démonstration de force(s).
Les premières vagues bleues ont atteint le parvis gris et humide de ce stade en forme d’oeuf au plat, vers 16 heures. Festifs, joyeux, en famille ou en bandes, les supporters se sont répandus aux comptoirs des différents bars du coin, recréant les ambiances du marché, de la place Saint-Nicolas, de Lupino… du village. On chante, on chambre, on interpelle le serveur, « metti a toia » ! Au bar Le rendez-vous, les enceintes diffusent une playlist de chansons corses que tout le monde reprend, ça trinque, ça sent la frite, ça rit, ça se salue, ça se retrouve…
TDR CORSE MATIN