(CORSE MATIN) Michèle Salvadoretti, la directrice générale de Q-Park France, aurait sans doute préféré que Simon Renucci l’emporte. Rien à voir avec une quelconque sympathie politique, mais plutôt avec la poursuite du chantier confié à l’entreprise qu’elle pilote, spécialisée dans la construction et la gestion de parcs de stationnement.
Après l’arrêt des travaux engagés au niveau du square Campinchi, décidé par Laurent Marcangeli dans la foulée de l’élection de 2014, elle n’avait sans doute pas perdu de vue que Simon Renucci, redevenu candidat par la grâce de l’annulation de ce premier round des municipales, s’était clairement engagé à aller jusqu’au bout de son projet initial.
Las, pour Michèle Salvadoretti et ses actionnaires, c’est une nouvelle fois le nom de Marcangeli qui est sorti des urnes le 1er février dernier. Exit, donc, la réalisation du parking souterrain Campinchi. Équipement sacrifié sans l’ombre d’une hésitation sur l’autel de la mise au jour des quais napoléoniens, d’un accord financier entre la Ville et Q-Park considéré comme déséquilibré par le nouvel exécutif et, plus globalement, d’une approche différente en matière d’aménagement du centre-ville…