Classes surchargées, Rased1 menacés, postes supprimés, « il est temps d’arrêter de dire que l’école est une priorité du gouvernement ». Le message porté par Dumè Delporto, délégué syndical STC, est sensiblement le même que ses collègues qui ont défilé, mardi matin, à Bastia sous les couleurs de la CGT, de l’UNSA, de la FSU, du SNUIPP et de la CFDT. Tous veulent faire « cesser le mensonge » et se battre pour construire « l’avenir ». Et pour le prouver, les professeurs des écoles et les enseignants du secondaire, des établissements privés comme publics, ont abandonné leurs classes pour la journée. Au total, ils étaient plus de 50 % de grévistes. Plus de 400 enseignants, selon les syndicats, 150 selon les autorités, ont rejoint les rangs du rassemblement à Bastia. Dans la région de Balagne et du Cortenais, plus de 60 % des effectifs étaient en grève. « Cette forte mobilisation témoigne d’un profond malaise », a souligné Fabien Mineo, du SNUIPP-FSU. Pour le STC, l’essentiel est de faire « accepter la spécificité de la Corse. Nous ne voulons pas parler en terme comptable car le nombre d’élèves des écoles du milieu rural est certes moins important mais pourtant, nous devons les maintenir ouvertes ».Source et suite de l’article
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