Le Conseil National de l’UPLG réuni le dimanche 15 mars 2015, après analyse de la situation politique, économique et sociale de la Guadeloupe
Constate une nette dégradation avec entre autres :
la pwofitasyon à grande échelle des multinationales de l’eau sur notre population
l’irresponsabilité de nos élus face à ce problème
les augmentations de taxes et des impôts en tous genres
les licenciements, le démantèlement des services publics
la suppression des postes et la dégradation des conditions de travail des élèves, des étudiants et des personnels de l’éducation et de l’université en Guadeloupe
un taux de chômage inacceptable
le coût élevé de la vie
la précarité, la misère et la pauvreté
Une justice coloniale cautionnant ceux qui font l’apologie du crime en laissant installer une stèle en mémoire des premiers colons qui ont massacré, violé et mis en esclavage les premiers habitants « Kalinas » et les captifs arrachés d’Afrique.
Le 26 mars 2015, les organisations syndicales CFTC, CGTG, FO, FSU, SPEG, SOLIDAIRES, SUD PTT GWA, UGTG, UIR CFDT, UNSA, appellent à une journée de grève et de mobilisation pour protester contre la politique de destruction de l’état colonial français.
L’UPLG apporte son soutien total aux organisations syndicales qui ont pris l’initiative de ce mouvement.
L’UPLG appelle ses militants, ses sympathisants et l’ensemble du peuple guadeloupéen à participer massivement à cette journée de mobilisation.
Le jeudi 26 mars 2015 soyons nombreux dans les rues de Pointe-à-Pitre
aux côtés des travailleurs en lutte.
Jou nou ké mété a jounou pòkò vwè jou !
Pointe-à-Pitre le 24 mars 2015.
Le Secrétaire Général
Marie-Christine Myre-Quidal