Voici l’article publié sur le blog Un’Alba Nova per Bastia qui répond aux questions que les électeurs se posent à ce sujet:
« Depuis plusieurs années, certains affirment que Corsica Libera « n’a pas de discours sur l’immigration » ou bien, tantôt est « contre », tantôt « pour » sans aucune justification. Il convient donc de rétablir une certaine vérité à ce propos. Parce que Corsica Libera n’est pas et ne sera jamais dans l’incantation populiste comme le Front National français et ses pseudo déclinaisons locales. A l’inverse, nous avons une analyse objective et proposons des solutions concrètes.
Ceux qui vous font croire qu’avec eux, l’immigration s’arrêtera net et, que les immigrés « rentreront tous chez eux », agitent les peurs et brandissent ce type d’affirmations absurdes comme un étendard alors même qu’ils ne proposent absolument rien de concret ni de réalisable sur cette problématique.
Nous le répétons depuis bien longtemps, l’immigration, quelle qu’elle soit, est en train de modifier totalement les équilibres en Corse. En 1995, nous étions 258.416 habitants en Corse.
20 ans après, aujourd’hui, en 2015, nous sommes plus de 320.000, avec un taux de fécondité extrêmement faible.
L’essor du BTP et des constructions anarchiques, une politique de type coloniale au niveau de l’administration (une très grande majorité des cadres de l’administration en Corse ne sont pas corses selon les dernières statistiques) et le développement extrême d’un tout-tourisme insensé expliquent cette augmentation de la population.
Il existe effectivement plusieurs types d’immigration en Corse :
- Une immigration « pauvre » qui vient quasi exclusivement pour travailler dans le bâtiment, l’agriculture ou faire des saisons dans la restauration et l’hôtellerie ;
- Une immigration plus fortunée de fonctionnaires français qui viennent prendre des postes à responsabilité sur notre île ;
- Une immigration encore plus fortunée – bien souvent des retraités – de toutes nationalités qui achète notre terre comme on achèterait un sac de pommes de terre.
Le problème de cette hausse incontrôlée de l’immigration est qu’elle tend à faire naître incontestablement des communautarismes et des divisions au sein de notre société. Ce risque est d’autant plus exacerbé en Corse que notre langue, notre culture et notre peuple sont en train de disparaître.
Une fois ce constat fait, que proposons-nous concrètement pour éviter que notre peuple ne soit noyé sur sa propre terre ? Avec les mesures que nous préconisons depuis toujours et auxquelles le FN est fermement opposé, nous sommes en mesure d’apporter des solutions :
- La citoyenneté corse (via, notamment le statut de résident) permettra de stopper net cette course effrénée à la construction et donc à la main d’œuvre bon marché qui ne se tournera plus vers la Corse puisqu’elle n’y trouvera plus de travaux précaires. De plus cette mesure interdira aux plus fortunés de venir acheter notre terre et de venir s’y installer comme s’il s’agissait d’un vulgaire bronze-cul ;
- La corsisation des emplois à compétences égales permettra aux corses d’avoir la priorité sur les emplois et donc d’éviter que des postes destinés à des corses ne reviennent à des gens venus de l’extérieur ;
- La coofficialité de la langue corse permettra d’imposer le corse sur notre terre à l’ensemble de la population, immigrée ou non, qui s’intégrera ainsi bien plus facilement à notre peuple.
Le FN s’oppose et combat nos solutions. Il les rejette toutes, en bloc, de la citoyenneté à la co-officialité, sans parler de la corsisation des emplois.
Le problème de l’immigration en Corse ne peut pas être réglé par Paris, et certainement pas par les amis de Mme Le Pen qui rêvent depuis toujours de voir notre peuple disparaître.
A Corsica hà sempre fattu i corsi, seguiteremu stu filu da ch’ellu durghi sempre !
Ces mesures concrètes, indispensables à la survie de notre peuple, il faut nous donner la possibilité de les mettre en œuvre. Pour cela, il faut renforcer le seul mouvement qui, doté d’un véritable projet politique, porte à bout de bras ces revendications depuis bien longtemps, aux cotés du peuple corse.
Si nous sommes opposés à une immigration massive quelle que soit sa provenance, ce n’est pas par xénophobie ou repli sur soi. C’est parce que nous sommes 300 000 sur cette île, et que les flux migratoires tels qu’ils existent aujourd’hui modifient irrémédiablement notre société, tant économiquement, socialement que culturellement.
Allora, per u vostr’avvene, pè quellu di i vostri figlioli, pè sta tarra : UNA SOLA SCELTA, VUTATE CORSICA LIBERA »
NDLR : Souvenez vous en regardant les vidéos sur le site de l’INA :
http://www.dailymotion.com/video/xfe4mg_les-deboires-de-le-pen-en-corse_news
http://www.dailymotion.com/video/xfe4mj_les-deboires-de-le-pen-en-corse_news#rel-page-1
http://www.dailymotion.com/video/xfe4me_le-pen-journee-mouvementee-en-corse_news
Un nationaliste s’en prend violemment aux forces de répression à Aiacciu en 1992 / Accueil de la Cuncolta Naziunalista à l’Aéroport de Bastia Poretta en 1992
Pour expliquer l’accueil de la Cuncolta Naziunalista fait à Le Pen, Jean Giambelli déclare : « Les nationalistes corses veulent construire une société de justice, de tolérance, de démocratie et de liberté, et que pour nous Jean Marie Le Pen est le symbole du fascisme, de la répression et de l’intolérance »
Sur Ajaccio le même jour, le meeting a été annulé, des incidents ont eu lieu, et face aux militants de la LLN, Jean Marie Le Pen déclarait « Si c’était moi qui était au gouvernement, tu verrais un peu » à cela ont répondu les militants de la Cuncolta (FLNC) : ‘c’est pour çà qu’on veut pas de toi, O Connard« ‘
Plus de deux heures d’affrontement avec les forces de répression, pendant qu’en préfecture, à 19h45, la décision était prise d’annuler le meeting. Le préfet de Corse Roger Hubert-Gros prendra cette décision