Le 6 Mars 2013, Felix Benedetti est interpellé à son domicile bastiais, à grand renfort de moyens et en présence de la presse, dans le cadre d’une procédure SDAT de laquelle il a été immédiatement mis hors de cause.
Cependant la saisie d’armes lors des perquisitions a entraîné une procédure incidente et sa mise en détention par le juge d’instruction parisien de la SDAT pour association de malfaiteurs en vue d’actes terroristes.
Rien n’est reproché à Felix en dehors des saisies des perquisitions. Ni preuve matérielle ni “indices concordants” ne montrent que Félix appartiendrait à une hypothétique “bande organisée” en vue de préparer quoi que ce soit. Felix est un père de famille, travailleur et militant du mouvement nationaliste Rinnovu Naziunali. Toujours incarcéré à la prison disciplinaire de Fresnes, « l’école des matons», et après deux années d’instruction menée exclusivement à charge, il subit un acharnement politico-judiciaire à son encontre avec interdiction de téléphoner même à ses enfants et aucun parloir autorisé en dehors de sa famille directe. Son affaire aurait du être jugée en comparution immédiate en mars 2013 par le tribunal correctionnel de Bastia et il serait aujourd’hui libre.
Mais Felix a commis le crime d’être un corse, un homme de conviction et de valeur qui ne renie pas ses idéaux même devant le juge, notamment quand il s’élève à chaque audience contre la justice d’exception . Il est l’otage d’une parodie de justice partiale et aux ordres de la Raison d’Etat. Le magistrat instructeur a annoncé qu’il s’opposerait à toute demande de mise en liberté jusqu’à son procès !! Chaque renouvellement de mandat de dépôt est d’ailleurs une véritable mascarade, une caricature de justice. Lors de la dernière audience du 06 mars 2015, malgré les garanties de représentation démontrées ,la demande de mise en liberté a été rejetée au motif que Félix est “tout à fait engagé dans la mouvance nationaliste”, ce qui institue un délit d’opinion , non prévu par le code pénal et cependant assumé par les juges!
Une durée de plus de deux ans de détention provisoire pour un délit relevant du tribunal correctionnel, n’a aucun fondement ! Felix Benedetti est en droit de compter sur notre engagement à ses côtés pour qu’une telle injustice prenne fin, pour qu’il retrouve la liberté, ses enfants et sa compagne et qu’il bénéficie rapidement d’un procès équitable.
Une page Facebook, Libertà per Felix Benedetti, est en ligne et accessible, la campagne d’affichage va continuer, une pétition va prochainement être lancée et l’associu Aiutu Paisanu organisera Samedi 28 Mars une soirée de soutien pour les prisonniers politiques au Sax Caffè à Bastia, Rue neuve Saint Roch.
Libertà per Felix !
Associu Aiutu Paisanu/Rinnovu Naziunali