(CORSE NET INFOS) La ligue des droits de l’homme de Corse-du-Sud et l’association Ghjuventù Tocca Noi se sont exprimés samedi à Ajaccio lors d’une conférence de presse sur les interpellations de militants nationalistes intervenues ces derniers mois et sur les dangers de l’antiterrorisme. Ils ont aussi précisé leur position sur la question des détenus et celle de l’amnistie.
Le constat est évident pour les deux associations, malgré le dépôt des armes par le FLNC en juin 2014, et depuis l’arrêt des attentats : la Corse n’en a pas fini avec l’antiterrorisme. Les évènements d’octobre 2014, puis de février et mars 2015 ont donné eu lieu à trois séries d’interpellations sur commission rogatoire d’un juge antiterroriste sur des militants nationalistes et d’autres personnes.
En tout une quinzaine ont été gardées à vue. Si à la suite d’attentats et de destruction de biens il est « normal que la justice enquête afin de retrouver les auteurs et complices d’actes délictueux, dans le contexte de l’antiterrorisme et compte tenu que ce n’est ni une justice normale ni ordinaire, mais où l’arbitraire fait loi », les représentants des associations pensent » que le moment est grave et qu’il ne faut pas oublier que l’antiterrorisme est bien une justice d’exception. »
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