Une vache qui divague n’est pas moins dangereuse qu’une automobile mal conduite. Un « éleveur » laissant ses animaux hors contrôle n’est pas moins criminel qu’un conducteur en état d’ébriété.
Il y a quelques jours, circulant de nuit sur la route reliant nos deux capitales, j’ai eu la mauvaise surprise de rencontrer une vache et le bonheur de l’éviter in extremis. J’ai eu davantage de chance que bien des automobilistes qui ont heurté un bovin ou un porcin et dont le véhicule a été mis hors d’usage. J’ai pu remercier le ciel de n’avoir pas connu le sort de plusieurs infortunés blessés ou tués par ce genre de collision. Cette aventure qui aurait pu tourner à la mésaventure m’a incitée à écrire ce qui suit. Et tant pis si cela déplait.
Individus sans foi ni loi
Vaches, veaux, taureaux et porcs en divagation représentent de véritables calamités. Ces animaux mettent à mal le réseau routier en détruisant les murets. Ils occasionnent des dégâts dans les villages en s’attaquant à tout ce qui pousse dans un pot ou une jardinière. J’ajoute que leurs excréments sont loin de contribuer à l’aspect hospitalier et à la qualité olfactive de nos ruelles. Ils ne sont pas en reste avec les sangliers pour dévaster les jardins. Enfin, ils ajoutent à la série de leurs « exploits » la profanation des cimetières et parfois une agressivité à l’encontre des personnes.
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