Le candidat à l’élection primaire socialiste s’est rendu à Porto-Vecchio où il a été accueilli par Jean-Christophe Angelini. Au cours d’un déjeuner-débat, Manuel Valls s’est prononcé en faveur de plus d’autonomie pour la Corse, d’une meilleure application de la loi littoral, contre l’extension des ports de plaisance.
Ce n’est pas un élu socialiste ou de gauche qui a accueilli Manuel Valls à Porto-Vecchio, mais Jean-Christophe Angelini, conseiller territorial de Femu a Corsica, entouré de Jean-Charles Orsucci, maire socialiste de Bonifacio et de François Casasoprana, conseiller général socialiste d’Ajaccio. Pour Jean-Christophe Angelini cette rencontre s’inscrit dans la démarche initiée depuis les municipales : J’ai soutenu Jean-Charles Orsucci aux élections municipales, puis Jean-Charles et François Casasoprana sont venus me soutenir lors des dernières cantonales, notre génération a décidé de faire bouger les lignes ». Et de poursuivre sur sa rencontre avec le député-maire d’Evry : « il y a un courage, une audace, une volonté d’innover qui me paraissent intéressante chez Manuel Valls, notamment en ce qui concerne l’évolution institutionnelle ou la loi littoral ». En effet, lors de ce déjeuner-débat tenu à Kilina, le candidat à la primaire socialiste s’est prononcé en faveur d’une évolution institutionnelle de la Corse : « l’insularité, plus la culture, l’histoire, la langue Corse sont des atouts. L’idée d’autonomie politique plus avancée ne doit faire peur à personne. L’exemple Sarde est intéressant, on peut parfaitement s’engager sur une voie identique ».
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