16 décembre 2014, les trois membres Calédonie Ensemble ont démissionné en bloc faisant ainsi chuter le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Le motif invoqué concernait en fait des désaccords internes au Contrat de gouvernance solidaire (CGS), terme alors utilisé pour qualifier l’accord entre partis non-indépendantistes pour imposer le fait majoritaire au gouvernement. Cette même logique majoritaire qui a voulu imposer que l’UC et l’UNI se mettent d’accord sur un candidat à la vice-présidence, une règle qui n’a jamais existé mais qui démontre bien la volonté d’imposer le point de vue d’une majorité sur une minorité.
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Cela étant, les élus UC-FLNKS et Nationalistes ont entrepris, dès le mois de janvier, de réfléchir sur une plateforme politique pouvant servir de base à des discussions, d’abord entre indépendantistes, puis dans la mesure où ils y seraient prêts, avec les formations non-indépendantistes. La démarche a été avalisée par le bureau de l’UC et, faisant le constat que rien n’avançait, les élus UC-FLNKS et Nationalistes ont décidé de présenter l’Appel à l’Unité Calédonienne au cours d’une conférence de presse le mercredi 25 février 2014.