(Unità Naziunale Publié le 15 juin 2018 à 18h33) La question de l’amnistie des faits intervenus en Corse depuis 1990 en liaison avec la situation politique.
Corsica Libera tient à rappeler avant toute chose que l’engagement politique ne peut être à géométrie variable.
Le notre reste intangible et repose sur 40 années de solidarité politique avec le front.
Ces 40 années nous ont permis de bâtir une démarche efficace qui a vu à plusieurs reprises la question des prisonniers politiques être située au centre même des débats avec les deux premières lois d’amnistie des années 80/90.
Dans ce droit fil la revendication d’une amnistie politique pour les faits en Corse demeure la seule crédible et sérieuse.
Elle s’appuie sur le fait que la loi et elle seule peut reconnaître le caractère éminemment politique de décennies de luttes clandestines ou autres.
Cette vision de la nécessité d’une amnistie politique nous avons su la faire partager à nos partenaires du Pnc et d’Inseme. Puis au delà à l’ensemble de la classe politique corse.
Nous rappelons les 3 motions de l’assemblée de Corse ainsi que du conseil général de Haute-Corse depuis 2015 et le vote de 180 mairies et 4 communautés de communes en faveur de cette amnistie politique.
Notre démarche reste inchangée et la centaine de militants prisonniers, recherchés ou anciens prisonniers politiques regroupés au sein d’une structure interne du parti y travaille au quotidien.
Nous ne pensons pas que l’initiative isolée soit la meilleure solution à apporter à un problème global qui ne concerne que la sphère du politique concernée par l’ensemble des évolutions qui restent à mettre en oeuvre pour asseoir de façon définitive la paix qui s’est installée en Corse depuis la décision du Front et grâce à tous les sacrifices consentis par ses militants.
Sur une proposition non encore suffisamment politiquement formulée d’une sorte de fonds de garantie du payement d’amendes, notre parti est critique sur le fond et sceptique sur la forme.
Nous restons cependant ouverts aux débats et notre groupe politique à l’assemblée de Corse recevra certainement toute demande de rencontre.
De la même façon Sulidarita est toujours ouverte, en tant qu’association de soutien aux prisonniers, à recevoir des militants qu’elle a soutenus financièrement politiquement et humainement durant toutes leurs détentions.
Corsica Libera