BASTIA 1905, dans l’agitation actuelle liée à la qualification du SCB en finale tient à apporter quelques éclaircissements.
Tout d’abord, comme en 2002, nous nous rendrons au stade de France pour disputer une finale… de coupe de la ligue cette fois-ci.
Comme en 2002 l’engouement est important et le rêve est permis.
Nous aurions préféré que les comparaisons s’arrêtent là.
En effet comme en 2002, chacun cherche à tirer la couverture, à tirer profit, à stresser, à promettre ce qu’il n’a pas, à ne pas assumer ses responsabilités.
Ce n’est plus la Corse qui monte à Paris mais des corses qui cherchent à s’y rendre.
Aujourd’hui, des agences de voyage étrangères et hermétiques à toute relation avec les bleus depuis de nombreuses saisons, cherchent à profiter financièrement de la passion des bleus. Pire, elles promettent et vendent des choses dont elles ne disposent pas : les places de stade. A fonctionner ainsi, elles mettent en péril toute initiative d’ensemble, et laisseront peut-être des abonnés et de vrais passionnés sur le carreau. Pour rappel, en 2002 des voyages ont été vendus mais sont restés des rêves, et les passagers n’ont jamais vu le stade de France…
Aussi, sauf les quelques mots du maire de Bastia, nous n’avons pas de nouvelles des collectivités, si enclin à nous parler en période d’élections. C’est aujourd’hui que les corses ont besoin de leurs élus, et de profiter d’un léger retour de tous ces impôts qu’ils donnent pour les continuités territoriales, les compagnies de transport CCM, SNCM etc… L’intérêt est commun et ils doivent permettre eux aussi de débloquer des sièges pour transporter les insulaires que nous sommes.
Nous avons également le souvenir amer de la communication du club, qui n’était pas dirigé certes de la même manière qu’en 2002. La réponse était nette « nous ne sommes pas une agence de voyage » et cela a fortement contribué au désamour du Sporting et à la désertification des tribunes.
En opposition à ces différents points nous évoquerons ce qui fut l’une des plus grandes réussites du club : le déplacement en demi-finale à Monaco. Quel meilleur exemple ? Un club : le SCB, un staff : Printant ses adjoints, des dirigeants : le Président Geronimi et les actionnaires, des joueurs : Cahuzac Squillaci et les autres, une compagnie de transport : la Corsica Ferries, des supporters : Bastia 1905 et d’autres ; TUTTI UNITI pour faire l’exploit. Pour faire écho à cette réussite nous avons fait passer un message contre Metz en lançant le fameux « UNITI VINCEREMU ». Il ne s’agissait pas de réinstaurer cette animation en sorte de décoration, ni même de décréter que tout va bien dans le meilleur des mondes. Il est simplement temps de comprendre que nous ne serons jamais aussi forts qu’en étant unis. L’agitation autour de cette finale est en train de nous faire perdre de nouveau cet état d’esprit retrouvé pendant une demi… comme en atteste la faible affluence contre Metz. Tous les matchs seront des finales, et tout le monde devrait se battre pour y être à celles-ci aussi. Gagner la coupe de la Ligue et pleurer notre descente ne nous rendra pas heureux, et ne fera pas gagner le club.
De plus cette saison aura été marquée par de nombreux interdits de stade, tous abonnés depuis plus de dix ans : ceux-là donneraient tout pour être à votre place et continuer de vivre leur passion à 100%.
Par conséquent nous proposons plusieurs préconisations afin d’éviter que les passionnés soient lésés mais aussi que le maximum de corses puissent se rendre à Paris dans les meilleures conditions, ce qui nous le rappelons est l’objectif principal pour cette finale. C’est dans cet état d’esprit que nous avons rencontré l’équipe dirigeante ce mardi 10 Février 2015.
Si le club venait à ne pouvoir proposer des voyages complets la vente des billets devrait permettre une priorité des abonnés dans le temps. Cela consisterait donc à assurer, un peu à la manière de la campagne d’abonnement une place de stade pour chaque abonné pendant une période de temps définie à l’avance. Il nous paraît important que ceux qui ont choisi de soutenir le SCB dans les moments difficiles, profitent en premier lieu des moments de bonheur.
Nous pensons que le club doit rester maître de cette vente de billets et ne pas céder à la pression des agences de voyage. En promettant des places elles n’ont pas respecté ce qu’était le Sporting.
Le club doit faire tout son possible pour mettre en place des déplacements organisés ou semi organisés. Des solutions existent en matière de bateau, de train, voire de gros transporteurs au moins pour se rendre à Paris. Les petits transports et hébergements seront, nous en sommes conscients, plus difficiles à gérer.
Un recensement doit être fait de toutes les places de voyage vendues pour la période afin d’évaluer les besoins et les faire connaître à tous mais surtout aux collectivités. Le club est le seul à pouvoir instaurer le mouvement en sollicitant les collectivités : CTC, Conseil Général, Mairies, mais aussi les transporteurs fortement subventionnés : CCM, SNCM etc…
Si le club parvient à organiser lui-même des déplacements nous préconisons, dans la mesure du possible une priorité aux abonnés dans la même mesure que la vente des billets.
Enfin, afin de faire passer l’esprit de Furiani au Stade de France nous espérons la possibilité de regrouper les accaniti surmotivés dans le même secteur
Etant donné l’ampleur de la tâche, les montants demandés, la complexité d’organisation, les durées de voyages, nous ne serons pas dans la capacité d’organiser un déplacement massif. C’est pourquoi nous nous mettons à disposition du club pour aider dans la mesure du possible à la mise en place de toute action qui ira dans le sens du peuple bleu.
Bastia 1905.
TUTT’IN… FURIANI.