Le visage est fermé. On sent que ça bout à l’intérieur, qu’il en a gros sur le cœur, mais Pierre-Marie Geronimi n’explose pas. Au contraire sa colère, qui est celle aussi de toutes les composantes du club, il l’exprime sans élever la voix. Les mots sont parfois sévères, mais assénés avec maîtrise.
Et, d’avance, pleinement assumés : « Je sais que je risque un retour de bâtons, une nouvelle convocation à la Ligue, mais ça suffit. On ne peut pas toujours laisser dire ou faire croire n’importe quoi.»
Pour commencer, le président du Sporting revient sur Bastia-Istres : «On prend une amende de 20 000 euros dont 10 000 avec sursis, pour des faits auxquels le club n’est en rien responsable. Istres avec son organisation pour arriver au stade est en cause. Nous, on n’a rien à voir avec ça. Cette sanction, importante financièrement, est anormale. On va en parler avec notre conseil et on fera certainement appel.»ça, c’était juste un échauffement…
A partir de là, Pierre-Marie Geronimi va monter en puissance. La première reprise de volée va droit au but.
«Les délégués ne calculent personne…»
«Pour la première fois depuis qu’elle existe, la LFP (Ligue de football professionnel) a commandé un audit sur un club quant aux conditions d’acceuil et d’organisation des matchs. Pourquoi le Sporting est-il son premier client ? Je me pose la question car on a repris les procès-verbaux des commissions de discipline sur plusieurs mois, et on s’est aperçus que certains clubs avaient été convoqués quatre, cinq, six fois de suite ! Comme ça, jeudi après jeudi, sans que ça aille plus loin. Donc, pourquoi nous ?»
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :